24 août 2012

Aléas d'août


Azpeitia 21, avenue de Landeta, poussez la porte, entrez, asseyez-vous. Public détendu et sans artifice. Beaucoup de musique et souvent des toros, mais peu cette année.

Solidité et bravoure Valdellán à Parentis.

Moreno de Silva Plof !

Bayonne Bon ben va falloir aller soutenir Bayonne… Les jours avec El Juli ou les jours de toros ?

Saint-Sébastien ? Un endroit improbable pour une clientèle ciblée dont on nous avait vanté le concept génial au moment de l’inauguration, et qui aujourd’hui ressemble à un bunker sentant le pipi gardé par un service d’ordre qui découragerait un peloton de la légion étrangère. Bildu ou pas bildu, cet endroit est dépourvu de charme et de passion. La page est tournée depuis la destruction du Chofre.

Dax Cinq ans d'absence et passage rapide pour voir les toros d'Escolar et le public bicoloré. Les tercios de piques ont mis en évidence un manque de fond pour les 1er et 5e. Plus sérieux, les 4e et 6e (qui prend trois piques dont deux cariocas parce qu'il a cinq ans et demi et des cornes) ont été aussi dégonflés par la lidia. Le sérieux 2e a développé un genio inquiétant et le 3e méritait bien davantage la vuelta al ruedo que le 5e. Le vilain 1er, sans race, s'est vite réservé. Le public hésitait, recherchant à la fois succès et consistance. J’ai bien noté que les escaliers 17 et 18 résistaient avec une admirable constance. Qu'ils sachent que, depuis le G10, Pierre-Albert Blain les soutient et qu'El Juli ne pratique plus « tauromachie éjaculatoire » (sic). Dax a mis soixante-dix ans pour placer le picador en face du toril et quatre-vingt-cinq pour faire passer l'écartement des lignes concentriques d'1,80 m à 2,50 m. À noter aussi que la plupart des puyas étaient bien posées ce jour-là. Autrefois convaincue d’avoir un train d’avance, Dax doute désormais, et c’est peut-être bon signe, mais que de temps perdu.

Vic-Fezensac Le Cercle taurin de vieux (CTV) s’inquiète pour les sous mais s’enferme puisqu’il est vieux et que Chopera administre le fonds de pension.

Morante de la Puebla Dans l’échec il reste un savant, un torero libre et créatif. Rare et cher… Depuis 2011, et malgré 2012, le 23 août reste un jour férié sur mon calepin.

Bilbao et Jandilla Tant de bravoure qui se perd dans tant de faiblesse.

Cuéllar Partir, voir ailleurs pour réfléchir… mieux, bien sûr.

Mario Tisné