« Adieu, torero. »
C’est l’histoire d’un matador pas tout à fait abouti et d’un Français pas tout à fait soldat. Mais les deux sont tout à fait, parfaitement, totalement dans la merde de la guerre d’Espagne, sur le front de l’Èbre, coincés sous l’ombre caressante d’un olivier.
C’est l’histoire d’un matador pas tout à fait abouti et d’un Français pas tout à fait soldat. Mais les deux sont tout à fait, parfaitement, totalement dans la merde de la guerre d’Espagne, sur le front de l’Èbre, coincés sous l’ombre caressante d’un olivier.
J’ai lu quelque part que c’était
construit comme une scène de théâtre. Peut-être, mais j’ai trouvé que ça ressemblait à une lidia en trois tiers durant
laquelle on passe de la brutalité de la rencontre à la prise de conscience de
son adversaire et à la tentative désespérée de le « lidier », de tendre le bras
bien devant en avançant la jambe, puis d’emballer le tout, de guider la charge,
de convaincre ! Et de « rémater » la sortie.
Il y a des toros dans ce
livre, il y a du toreo, il y a du sang, il y a des tripes, il y a des larmes et
il y a le furieux désir de vivre ce que l’on a décidé de vivre — être matador
ou baiser Fanchon —, quitte à mourir si l’impossible prend le pas sur l’espoir.
Deck vient d’écrire un très beau livre ; lisez-le.