« Il nous est décidément impossible, dès lors que nous savons qui se trouve derrière l'objectif, de lire les photographies à la seule aune de nos regards. Et cela confirme une fois de plus que, dès lors que nous regardons une image, nous reconstruisons des mondes imaginaires à partir des éléments, des sélections et des propositions que nous offrent les faiseurs d'images. » — Christian Caujolle
J'aurais aimé pouvoir vous parler mieux des photographies de François et de Yannick… Je m'étais mis en tête que ce post serait le trois centième de l'année ; j'en suis encore à chercher mes mots, désespérément.
Du Campo Charro à Porto, de Beauduc aux Émirats arabes unis, de Capestang à la Californie, du noir au blanc, nos amis se baladent avec leurs boîtiers allemands en quête de lignes et de lumière, de présences et d'atmosphères, et, sans vouloir faire cliché, d'eux-mêmes. Enlevez-leur la photographie argentique — sa proximité, sa mécanique, son exigence, sa vérité —, et leurs vies s'en trouveraient toute chamboulées.
Image Scan d'une page du catalogue Henri Cartier-Bresson. Photographies, Galerie Claude-Bernard, Paris, 1999. • La citation de Christian Caujolle est tirée du catalogue Claude Simon photographe, Galerie du Château d'Eau, Toulouse, 1992.