10 juillet 2007

Le truc (IV)


Chers lecteurs de Camposyruedos, pendant ces quelques jours vous avez donc été aux premières loges de « l'affaire » qui a défrayé la chronique du mundillo nîmois. De façon plus sérieuse cette fois-ci, et sous le contrôle du grand horloger cosmique. Non, ça va, j'arrête... Donc, de manière tout à fait sérieuse cette fois-ci, nous allons mettre un terme à cette tragi-comédie et vous donner, nous aussi, notre éclairage en trois points sur cette polémique nîmo-nîmoise.

1°/ Vote CTEM. Aucun intérêt à s'attacher à pareille institution dont le Président lui-même explique et justifie sur une télévision locale qu'il autorise à ce que sortent des toros en deçà du poids réglementaire. Nous sommes loin, très loin, d'une prétendue arène de première catégorie. Voter contre des lots pour ensuite, ne pas faire de communiqué de presse, ne pas organiser une protestation énergique ou même monter au palco n'est d'aucune utilité. Il suffit de constater la présentation des bestioles présentées à Nîmes pour s'en convaincre. Pas besoin d'avoir le compas dans l'œil.

2°/ Procès Tribunal de Police.
Faire condamner Simon Casas pour injure c'est bien. Mais aller ensuite lui demander de l'argent (500 ou 1 000 c'est pareil) pour organiser sa journée ça fait désordre et rend la première démarche peu crédible.

3°/ Fête des clubs. Qu’un aficionado soit capable d’avancer 10 000 euros est remarquable et à saluer. Mais il s'avère que l'autre aficionado, mis en cause, ne colportait rien de bien grave ni d’inexact puisque les 10 000 euros ont effectivement été réclamés, non pas à Casas mais à la municipalité, ce qui revient au même. Comment peut-on d'une part prétendre à des oboles et ensuite penser se montrer indépendants de ceux qui vous nourrissent ?
On se souviendra d'ailleurs du silence assourdissant ou du soutien de ces entités lorsque le maire de Nîmes a décidé de persister dans la programmation d'une corrida de Palha malgré le veto de l'UVTF. Et pire encore ! Le sommeil observé lors de la programmation des toros du Pilar, ganadero convaincu d'afeitado par le propre vétérinaire de ladite ville.
En outre, ne pas être capable, à 32 clubs taurins, de réunir 10 000 euros, soit à peine plus de 300 euros par entité, voilà qui est assez affligeant. Pour mémoire, l'ADAC de Céret n'a jamais demandé le moindre centime à la municipalité. Et l'organisation de Céret de Toros, est d'une toute autre envergure que celle d'une fiesta campera, fut-elle de prestige.

Voilà. La chute du truc est sans doute décevante pour beaucoup d'entre vous. C'est exact. C'est qu'en fait le truc est tout simplement ce que d'autres, en d’autres temps et avant nous, on appelé : une nîmoiserie. Et, même si ça nous amuse beaucoup, cela ne vole jamais très haut.