06 juillet 2007

Le truc (I)


Alors là... j’en reste sans voix... enfin... sans voix, n’exagérons rien non plus.
Mais disons que Pagnol à côté de ça n’est rien. A Nîmes les choses peuvent parfois prendre une tournure, des proportions... marseillaises ! Et les proportions marseillaises touchent parfois au tragique, ou au comique c’est selon, mais rarement au sublime.
Non, ne riez pas... Vous savez tous qu'à Marseille une sardine peut obstruer l’entrée du Vieux-Port, ce qui peut s’avérer très ennuyeux, ou comique c’est selon, mais rarement sublime. A cet instant, il faut être bien conscient que nous sommes à des années lumières du problème des crevettes de José Tomás. Je précise cela uniquement pour bien situer le contexte du truc. Pour Nîmes, rassurez-vous, je ne vais pas vous affirmer qu’à la dernière Pentecôte un toro était tellement armé qu’il est resté coincé dans les chiqueros. Non, non. Passe encore pour qu’une sardine vienne boucher l’entrée du Vieux-Port, mais un toro pareillement armé à Nîmes c’est vraiment trop... pas crédible.
Non, non, ce n’est pas ça le truc... Le truc c’est, c’est un soir, une nuit de féria, Pentecôte, les idées rendues troubles, on le devine, par la mauvaise picole de ces instants-là... A moins que, finalement, ce soit plutôt le contraire le truc : in vino veritas...
Trois types dans un bar, un soir de féria. Une discussion de comptoir.
Vous allez me dire, mais qu’est-ce que cela vient faire sur Camposyruedos ? Et donc le truc... N’empêche que je n’en reviens toujours pas du truc !
Donc, le truc, trois types, dans un bar, un soir de féria. Vous imaginez aisément le niveau de pertinence que ce genre de situation peut engendrer. Ce que vous n’imaginez pas, ce sont les conséquences... Les conséquences de ces instants-là. En fait, c’est ça le truc...

A suivre of course !