15 septembre 2007

Miura


Etant donné quelques échos favorables et fiables sur l’état actuel de la maison Miura, je me suis rendu aux arènes de Nîmes hier avec un a priori favorable et l’envie de voir enfin du toro. Le résultant des courses, ou plutôt de la course, est en réalité beaucoup plus contrasté et bien plus médiocre que ce qui est claironné par le quotidien local à la vue basse.
Morphologiquement, seuls les 1 et 6 étaient typés. Le reste était laid et ne rappela, que très approximativement, la morphologie maison. Mais le pire, à l’exception du 6, fut le constat d’une faiblesse assez affligeante. On en changea même un et l’on eut droit pour l’un d’entre eux à une bédigue faible et sosa, pire que les pires des Domecq. Pour le reste il y a bien ce comportement maison qui rend les choses compliquées, mais pas effrayantes, eu égard au manque de force et de puissance. Coté torería je retiendrai surtout le courage de Rafaelillo face au six. J’ai comme une vague impression que le renouveau des Miura n’est pas pour demain.