18 septembre 2007

La connerie est un puits sans fond…


Et c’est Joaquín Sabina qui vient d’en apporter une démonstration tristement affligeante. Mais qu’est-ce que José Tomás a-t-il donc fait pour mériter de pareils amis ?

« Mon taurinisme est la seule chose qui me rapproche de Goya ou Hemingway. Et mon torero est José Tomás. Maintenant, je suis contre toutes les corridas où il n’y a pas José Tomás. Et j’ai trouvé "fatal" le Toro de la Vega à Tordesillas et toutes ces barbaries de l’Espagne profonde et obscure. » J. Sabina.

Ces propos ont été tenus au quotidien El País qui le titillait avec les "antis". Je sais bien qu’il faut vendre des disques mais tout de même…
L’absence de Tomás a plus que consolidé son image. Elle a fait croître le mythe. Et avec son retour, dont nous nous sommes ici chaleureusement félicité, est apparue un génération spontanée de groupies, à laquelle il faut ajouter ceux qui ont pris le train en marche. Et tout ce petit monde est disposé à avaler à peu près n’importe quoi. Cette cacophonie naissante est assourdissante et risque bien, à terme, de nuire à l’image de ce torero hors du commun. En souhaitant vivement le retrouver à Madrid et Bilbao face à de véritables opposants, comme il le fit par le passé, et à plusieurs reprises. Car rien ne serait pire que la "peopolisation" de José Tomás.