17 septembre 2010

Encore fallait-il le dire


Et c’est Jacques Durand qui le dit, dans Libé. Le genre de truc qu’on aurait aimé écrire quoi, et qui donc se passe de commentaires, sauf peut-être graphique, avec une photo d’un "julipied", pour se faire une idée en cliquant sur la photo. C’était à Arles, samedi dernier.

Depuis longtemps El Juli a épuisé le stock d'épithètes laudatives du chroniqueur et découragé son grand, petit et moyen Robert. El Juli est prodigieux, surdoué, définitif, imbattable et, pour résumer, plus fort que le roquefort. Sa muleta embarque les toros. Elle les prend tous en stop. Elle n'en abandonne aucun sur le bord de la route. El Juli est un coq de combat mais qui donne rarement la chair de poule. Trop de perfection. Elle inspire des admirations froides. Pour donner une dimension épique à son impeccable logique tauromachique, il devrait se cogner de temps en temps des toros moins convenables au caractère moins convenu.
Jacques Durand