Jusqu'en 2005, Barcelone avait pour habitude de présenter une corrida le dimanche de Pâques. Depuis, on sait ce qu'il en est.
Ici, on dit volontiers dimanche de Résurrection, avec un R majuscule pour ceux qui croient aux miracles. Il est vrai que ces dernières années, pour maintenir la foi, on s'est beaucoup appuyé sur les prodigieux prodiges de José Tomás. L'illusion était souvent trompeuse : multiplications de petites passes, grâce et indulto, sorties en lévitation…
Lorsque le Messi était là (oui, à Barça on dit comme ça !), quelque soit le jour et l'heure, c'était plein comme un oeuf. Mais le reste du temps, même si la Monumental restait monumentale, ce n'était plus qu'une coquille vide.
Il ne faut pas s'étonner qu'à la fin, l'aficionado se retrouve chocolat !