08 février 2012

Adrienne !




Nos chers lecteurs ont certainement remarqué que l'hiver est fortement perturbé par les relations tendues qui se nouent actuellement entre les stars de la torería (je ne veux plus écrire figuras), les emprésarios, les ganaderos, les dames pipi, les vendeurs de pipas, les encapuchonnés de 6Toros6, les sites Internet d'annonces taurines. C'est le bordel pour faire court et utiliser un mot bien moins vulgaire que tous ces atermoiements ridicules. Ici, nous n'écrivons jamais sur ce sujet parce qu'on s'en moque. Il n'y a pas d'autre explication. En plus, comme nous allons voir de moins en moins de courses (y a des gens biens et très sérieux qui ne comprennent d'ailleurs pas que l'on puisse continuer à écrire sur les toros en voyant si peu de courses, je les salue au passage), et que les courses avec les Juli et autres relookés Armani on n'y allait déjà pas beaucoup, notre intérêt pour ce bordel ne va pas aller grandissant. Certains sont persuadés que si le club des capricieux est boycotté par les empresas, on devrait voir plus de toro en 2012. Des Miura à Nîmes avec Javier Castaño ; six tout seul il s'en prend la grande révélation de 2011 ! Et Casas nous parle de rêve ! Un tournoi de catch à trois à Castellón de la Plana avec qui comme ganaderías ? Je vous le donne en mille Mimile : Miura, Victorino et Cuadri. Mais qu'est-ce que Cuadri est allé faire là-dedans ? Croient-ils vraiment ces « certains » que l'occasion sera donnée à de jeunes matadors ou à d'autres pas si mauvais d'éclore un peu ? Verra-t-on de nouveaux fers ou d'anciens venir évaluer le niveau de leur troupeau ? Malheureusement, l'annonce du début de saison fait froid dans le dos même avec un pull parce qu'il fait quand même -8 aujourd'hui : Ruiz Miguel et Mendes à Arles ! Padilla en attraction morandinesque ! Mon œil ! C'est mauvais et de toro on n'en verra pas plus qu'en 2011, sauf ceux qui assistent à toutes les courses de Bilbao et qui voient en plus plein de courses toute la saison même celles de Vic 2012 et ils écriront dessus, eux.
Morose, ça sent pas la rose ma grosse.
Pourtant il en est des qui sont motivés, des qui s'entraînent dur, des qui courent dans les rues de Philadelphie avec des gosses derrière, des qui veulent mettre un gros pain dans la gueule d'un russkof typé Murube, des qui aiment Adrienne, des qui s'appelent Iván. C'est du niveau du reste. Mais ça fait rire, au moins…