Esplanade des arènes de Nîmes, décembre 2011. |
Quite : action d'écarter le danger loin d'un confrère en difficulté.
La scène se déroule il y a une semaine lors du premier colloque du cercle ATYP'. Après une première prise de parole, suivie d'un court débat, arrive le tour de Luis Francisco Esplá de prendre place sur l'estrade. Il vient parler d'éthique, de tauromachie et pour finir d'éthique tauromachique. Il s'installe, pose quelques feuillets devant lui, s'aperçoit que ce ne sont pas les bons et commence à fouiller ses poches, sereinement d'abord, plus fébrilement ensuite, à la recherche de ses notes.
Dans la salle, on commence à penser que le Maestro a oublié ses documents à Alicante ou Barcelone, c'est alors que discrètement, Alain Montcouquiol s'avance, prend le micro et s'adresse simplement à l'assistance en disant : « À ma connaissance, c'est bien la première fois qu'Esplà perd les papiers ! »
Eh bien il les a retrouvés aussitôt.
¡Olé, los artistas!