De ce que m’a dit mon oncle, le savika se pratique surtout à Ambositra, sur les plateaux au sud de la capitale, Antananarivo. À l'origine, cette pratique «taurine» proviendrait de la tradition d’envoyer les zébus piétiner les rizières après les pluies afin de produire de la boue. Les jeunes des environs s’employaient alors à s’accrocher aux bosses des bovidés pour tenter de les renverser en leur entravant les pattes antérieures avec leurs jambes. Cette tradition s’est ensuite transposée dans des arènes où elle a toujours lieu aujourd’hui.
Je n’en sais guère plus ; j’espère refaire un saut là-bas prochainement et avoir l’opportunité de voir l’un de ces spectacles pour vous en dire plus.
Voici une liste de liens :
— Le blog de Léon Fulgence, le peintre qui expose jusqu’à la fin de la semaine à Antsirabé.
— La galerie de photos noir et blanc du photographe Rijasolo sur le savika… et plus de photos sur son site.
— Une vidéo (musicale) d’un savika. Je suppose que le meilleur exemple de ce qu’il faut effectuer se trouve à partir de la 4e minute, avec la chute du zébu par un opportun «croche-patte» administré par le n° 22…