Au détour d’une rue, il était en vitrine. Une couverture orange tirant sur le marron et le dos de Manzanita face aux piliers de la Real Maestranza de Caballería de Ronda.
Aitor Lara fabrique de superbes noirs et blancs que ce livre, édité par la toujours sérieuse La Fábrica, met en avant. L’ensemble est inégal question photographies mais certaines, les portraits surtout, rendent bien la tension de la corrida ; même Ponce arrive à la transcrire !
Au passage, Manzanares prouve, si besoin était, qu’il a une gueule, de celles que le cinéma ne renierait pas et parfois même de celles plus anciennes entraperçues dans les œuvres magnifiques de Leopoldo Pomès.
Bref, un beau livre de photographies sur la corrida goyesca de Ronda.