
… / … Si à Céret tant de bons aficionados se sont ainsi éveillés à l’esthétique de la corrida et surtout si la plupart d’entre eux – je l’espère – sont devenus des « toristas » convaincus, c’est qu’ils ont été précocement sensibles à l’atmosphère même d’un « combat à mort », d’un drame qui a consacré leur afición en l’orientant dans le sens d’une robuste et exaltante émotion. C’est en effet la commotion du combat et non point seulement son pittoresque, c’est l’exécution quasi liturgique de la mort réelle du taureau et de la mort toujours virtuelle du matador qui une fois ressentie, trempe l’âme de l’aficionado et lui assigne ses exigences …/… (Extrait de Toros en Céret - Dr Henri EY)
Telle était la carte de vœux de l’ADAC en 1997, il y a tout juste dix ans, et ça n'a jamais été autant d'actualité.