27 mars 2009

Román Pérez n’a jamais fait de partouze...


Enfin, de trio pour être précis. Mais il n’est pas contre notez bien. Encore que tout dépend de quel trio, avec qui et dans quelles conditions. On ne saurait le contredire. Non, vous ne rêvez pas. Je ne suis pas devenu dingo et Camposyruedos n’a pas décidé d’ouvrir une section X.
C’est juste que je vous fais profiter d’un des nombreux aspects de l’interview de ce novillero publié dans la Gaceta de Salamanca et pointée par Rosa Jiménez Cano sur son blog.
Dans le fatras des réponses, qui sont à la hauteur des questions posées, il en est une qui attire plus sérieusement l’attention de l’aficionado.
Lorsque la journaliste lui demande avec qui il n’aimerait pas aller voir une corrida, il répond : "Con uno del 7, son insoportables. Estuve allí el fin de semana y son terribles. En la novillada de Dani los hubo que contaban hasta los muletazos, son mala gente."

Alors là, je me dis que pour faire ce genre de déclaration quelques jours avant de se produire devant ces mêmes aficionados, soit il faut avoir le QI d’une huître, soit être ultra, hyper, suprapréparé à faire exploser le chaudron madrilène. Mais j’ai des doutes.
D’ailleurs c’est simple, j’ai failli titrer ce post : "Román Pérez, l’huître taurine". Mais j’ai préféré vous parler de cul pour ne pas trop dramatiser ce qui n’a pas lieu de l’être car, à la vérité, il vaut mieux en rire.

Pour en terminer avec ce dérapage, sans doute incontrôlé, notons au passage que l’inénarrable représentant de l’Aficíon française (sic) ne trouve pas ces déclarations déplacées, ou stupides, mais courageuses. Il est donc courageux pour un novillero, quelques jours avant une course, de manquer du plus élémentaire respect envers les aficionados qui vont payer pour le voir toréer, ou plutôt, "faire le paseo" comme l'ironise Rosa Jiménez. Comme disait l’autre : nous vivons une époque moderne, le progrès fait rage... et le futur ne manque pas d’avenir !

La photo est évidemment de Manon.