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30 septembre 2011

Fermée


La caisse des piques © Laurent Larroque

Ouverte


Les piques © Laurent Larroque

11 avril 2011

C'est la faute à Dax !


La Peña Escalier 6 nous a transmis ce communiqué au lendemain de l’annonce officielle des carteles 2011 de la féria de la Madeleine de Mont-de-Marsan :

« A propos des principales férias du Sud-Ouest, un illustre chroniqueur taurin annonçait récemment : "Outre les vedettes habituelles, tarifs mordicus maintenus, il sera fait appel à la cohorte de légionnaires de service, les Padilla, Rafaelillo [...], Aguilar, Urdiales, etc.* Bref, ceux qui maintiennent à leur façon l'honneur d'un VRAI TORO DE COMBAT et savent, souvent à leur dépens (NDLR : pour le coup, c'est le moins que l'on puisse dire), ne pas transformer la corrida en pantomime."
L'absence de ces toreros, outre Alberto Aguilar qui est managé par Simon Casas, est le révélateur indiscutable de ce que Mont-de-Marsan souhaite faire de la tauromachie : une PANTOMIME...
* Il faut rajouter Julien Lescarret, Fernando Robleño et quelques autres... »

Dans l’édition Internet du journal Sud Ouest du 9 avril 2011 sont évoquées ces critiques de la Peña Escalier 6 mais également exposées les réponses de Madame la Mairesse de Mont-de-Marsan, Geneviève Darrieussecq, et de Marie Sara. Face à l’absence de corridas dites « toristas », il n’y pas de réponse sauf que l’équilibre aurait été trouvé entre torisme et torérisme ! Par contre, concernant l’absence de certaines figuras du « G10, Vidi, Vici » (c’est ça qui intéresse vraiment tout le monde... sauf nous), les deux sont unanimes : c’est la faute des Dacquois et des salaires prohibitifs qu’ils accordent à ces dites figuras ! Et la mairesse de regretter qu’il n’y ait pas de politique concertée sur les salaires offerts aux toreros. LOL !
La Peña Escalier 6 semble être la seule peña locale à regretter la disparition des corridas mal intitulées de « dures » à Mont-de-Marsan. Joint par mail, le président de cette peña avoue que leur intention était de « seulement mettre en évidence l'abandon pur et simple des deux corridas "toristas" exigées par le cahier des charges pour l'organisation de la Madeleine. Pas de doute pour celle de La Quinta (du fait de la seule présence du Juli ; les exemples ne manquent pas) ; pas vraiment non plus pour celle de Margé (du fait de celle de Castella et Tejela). Ne parlons évidemment pas des 3 autres... et de la novillada de Ponce ! » Il est évident que nous ne pouvons qu’acquiescer. Les Samuel Flores sont sous perfusion depuis des lustres et la perfusion se nomme Enrique Ponce, ami intime du ganadero. Sans lui, les samueles qui traversent un bache n’existeraient plus ou si peu. Quant aux La Quinta, il en va de cet élevage comme de celui d'Ana Romero : on voudrait nous le faire passer actuellement pour du « torista » pour la seule raison qu’il est d’encaste Santa Coloma. Or, personne ne sera dupe, on imagine aisément que c’est le Juli qui a choisi le lot qui sera combattu à Mont-de-Marsan.
La Madeleine 2011 est mauvaise en effet sur le papier malgré ce qu’en écrivent deux ou trois scribouillards dont un voudrait faire croire que la Madeleine serait le pendant torerista de la féria torista de Céret et que chacune devrait attirer les mêmes aficionados. RE-LOL !
La Madeleine 2011 est mauvaise car elle a oublié tout simplement un élément essentiel de la Fiesta : le TORO.
Pour achever, on peut s’interroger avec inquiétude sur le silence étourdissant du président de la commission taurine (elle existe encore ?), M. François Guillaume. Notre petit doigt nous dit qu’il serait trop occupé à repenser le tercio de piques au sein de l’UVTF ! Ne doutons pas que le Moun 2011 testera la puya française et « révolutionnaire » de Bonijol. RE-RE-LOL !

Photographie La Peña Escalier 6 lors de l'annonce des carteles de la Madeleine 2011 © Laurent Larroque

17 juillet 2009

Saint-Perdon


« SAINT-PERDON. Les incendiaires ont été interpellés mercredi. Il s'agit de quatre collégiens âgés de 13 et 14 ans. Ils voulaient fêter la fin de l'année en brûlant leurs cahiers de cours.
Les cahiers au feu, les arènes au milieu
Le 24 juin dernier, les pompiers n'avaient rien pu faire pour empêcher que des arènes en bois de Saint-Perdon ne restent que les soutènements en béton.
Un jeu de potaches qui a mal tourné. C'est en brûlant leurs cahiers de cours que quatre collégiens ont mis le feu aux arènes en bois de Saint-Perdon. C'était le 24 juin. Un mercredi après-midi après la classe. »
Publié le 16/07/2009 à 17:56 Le Point.fr

Un ami prof dans les Landes m’avait communiqué son intuition d’enseignant : « Pour peu que ce soit des gamins qui aient mis le feu aux arènes de St-Perdon... Il va pas avoir l’air c… André Viard... »

Et bien c’est fait, idem pour Colmont. Ils avaient eu des intuitions eux aussi, mais pas les bonnes (voir éditos du 26). Et quand il se produira une grosse putada intra-taurine, ils auront l’intuition qu’il faudra se taire et faire taire... faute de preuves... Les exemples ne manquent pas.

Il y a désormais des responsabilités identifiées, des experts et des assureurs...
St-Perdon se reconstruira et tout finira bien. Laissons nos marteaux et nos visseuses à l’établi. Ne bloquons pas de journées RTT dévolues à la reconstruction.
Le jour de l’inauguration des nouvelles Arènes de St-Perdon, nous nous tiendrons devant la taquilla et nous mettrons la main à la poche comme nous le faisons depuis longtemps, sans tambour ni trompette ni prophète.
Mario Tisné

La photo vient du blog
PhOtAuRiNeS
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31 mars 2008

Aignan sur Photaurines


Vous trouverez sur le blog Photaurines une galerie complète de la journée taurine d'Aignan 2008. Dans le froid, une novillada matinale de Meynadier a frôlé le drame avec l'accrochage du local Thomas Dufau et l'après-midi, les matadors El Fundi, Javier Valverde et Julien Lescarret ont affronté des toros de Antonio San Román.

D'après les bribes recueillies auprès de personnes présentes à Aignan, El Fundi aurait été bon et les toros de San Román "sans commentaire" spécial si ce n'est une injustifiée vuelta al ruedo au quatrième. Lentement, une "norme" dangereuse et stupide s'installe dans nos ruedos... Bonne visite.

Photographie El Fundi face à un San Román, Aignan 2008 © Photaurines

22 novembre 2007

"Le toro doit être combattu mais pas abattu"


Cette phrase extraite du déjà célèbre Philosophie de la corrida orne l'annonce du millésime 2007 du palmarès de l'ANDA. L'auteur de ce magnifique ouvrage, Francis Wolff, occupe donc une place à part au sein des primés, une place tout à fait justifiée compte tenu du contexte actuel et de la rareté d'oeuvres aussi profondes consacrées à la tauromachie espagnole.
Car depuis José Bergamin (que le philosophe-universitaire a manifestement fort bien digéré, comme en témoignent un certain nombre de sujets dont il semble s'être inspiré, nous les restituant non seulement de façon très personnelle et pertinente, mais surtout avec une clarté aveuglante difficile à atteindre lorsqu'il s'agit d'aborder certains thèmes chers à l'auteur "birlibirloquèsque"), nul ne s'était aventuré sur ce terrain ardu avec autant de talent et, c'est suffisamment rare pour être noté s'agissant d'une oeuvre philosophique de façon générale, en suscitant autant l'intérêt des profanes.
Toutefois, quand on considère que la publication de Philosophie de la corrida est une bonne chose au moment où nous subissons des attaques incessantes et des accusations scandaleuses, ne nous y trompons pas. En effet, et ce n'est pas le moindre de ses mérites, le livre n'est en aucun cas un plaidoyer en faveur des courses de taureaux, pas plus qu'un petit guide à l'usage des aficionados désireux de se munir de quelques arguments pré-machés, comme cela existe sur les sites Internet militant pour la suppression des corridas. Son objectif, et son propos, sont tout autres. Ceux qui l'ont lu comprendront ; quant aux autres, qu'ils se précipitent pour combler cette lacune, sans se laisser apeurer par la matière. Ils y trouveront sans doute exprimés de manière limpide bien des sentiments éprouvés sans qu'ils aient jamais atteint le langage. Ils y trouveront encore des pistes de réflexion intéressantes sur l'objet de leur passion : pourquoi le taureau meurt-il ? Quel est le rapport de l'Homme à l'animal ? Etc.

Point n'est besoin d'être diplômé de philosophie pour lire cet ouvrage. Mais il n'est pas non plus nécessaire d’être aficionado. La pédagogie de Francis Wolff permet à tous de trouver profit à la lecture de son livre. Ceux que la tauromachie n'intéresse pas s'enrichiront de développements qui posent la question de l'Homme... au travers de son combat face au taureau et de l'afición a los toros. En effet, le propos de Francis Wolff est universel lorsqu’il soulève des questions relatives aux rapports entre les hommes et la nature, aux sacrifices et à leur ritualisation, à l’éthique de l’être et celle de la liberté et, enfin, à l’esthétique du sublime.

La qualité de ce livre a suffisamment bien été relayée pour qu'il soit besoin d'y insister ici. Il y a cependant un point sur lequel je souhaiterais insister : en plusieurs passages de la lecture du livre, j'ai eu le sentiment très fort, tout en adhérant pleinement aux considérations de l'auteur, que la corrida ne devrait exister, ne doit exister, que telle que nous l'aimons, telle que nous essayons de la défendre sur Campos y Ruedos. Que sans un toro intègre, sans combat authentique, la corrida n'est qu'un spectacle vulgaire et indigne. Comment parler d'éthique de la corrida sans ces ingrédients de base ? Comment parler d'esthétique quand ce à quoi nous assistons consiste en un ballet plus ou moins réussi, à base de passes truquées, données à un animal diminué avant d'entrer dans le ruedo par un homme en habit de lumière et aux petites chaussettes roses ?

J'ignore si l'auteur fut conscient de cet aspect au moment de la rédaction de son livre. Mais celui-ci n'a sans doute pas échappé aux membres de l'ANDA qui depuis des années et des années poursuivent, de plus en plus esseulés, ce combat jugé d'arrière-garde. Et qui doivent trouver un certain réconfort dans une affirmation aussi brillante de leurs certitudes.

Ils en ont bien besoin... Dans le mot du président, daté du 15 novembre 2007, soit quelques jours après la trentième assemblée générale de l'association, qui a semble-t-il bien failli être la dernière, on sent une certaine lassitude. Une lassitude que d'aucuns (et ils sont malheureusement nombreux) verraient d'un bon oeil se transformer en renoncement. Il convient d'ailleurs de noter qu'une semaine après qu'il fusse rendu public, le palmarès ne trouva pas le moindre écho dans les médias taurins spécialisés. Nada de nada.

Mais il n'en est rien. L'ANDA s'accroche au mât et compte sur les jeunes pour assurer l'avenir de la course de taureaux véritable, davantage que sa propre survie qui n'a d'autre raison d'être que la défense de la première. Les jeunes et leur formation d'aficionado. Tel semble être le souci légitime de la trentenaire. C'est vers eux que doivent tendre tous nos regards et tous nos efforts. Pour qu'ils comprennent qu'il y a mieux que ce qu'on leur propose aujourd'hui, et que grâce à eux tout n'est peut-être pas perdu.

En ce qui concerne le palmarès lui-même, je m'associe pleinement aux "Pitos" et aux "Palmas", ainsi qu'à l'attribution de la Plume d'Aigle à Francis Wolff, comme on l'aura compris. Je n'ai (à mon grand regret pour ce qui est des novilladas du Raso de Portillo et Sánchez-Fabrés) assisté à aucune des courses auxquelles il est fait référence et ne peux donc pas porter de jugement sur le bien-fondé des trophées attribués ; je fais toutefois confiance aux amis qui m'ont dit beaucoup de bien des deux novilladas. Le prix attribué à la CTEM montoise (deux piques au minimum et président unique) me paraît particulièrement heureux : c'est aux maestros et à leurs cuadrillas qu'il appartient à présent de transformer l'essai, en rendant aux Landais un tercio de varas digne de ce nom (mises en suerte, positionnement de la pique et, tant que nous en sommes à rêver, retour en grâce des quites). L'absence de publicité donnée à ce palmarès, pourtant ancien, semble corroborer une certaine raréfaction - employons ce terme pour rester pudique - de ceux qui placent le toro, protagoniste de la Fiesta, au-dessus de tout. La lutte face aux "antis" et les guerres intestines n'ont fait que précipiter cette déchéance, et l'affirmation criante de vérité de Francis Wolff, selon laquelle "le toro doit être combattu mais pas abattu", sonne comme une voix solitaire dans le désert de l'afición.

Vous trouverez le palmarès de l'ANDA et le mot du président en cliquant ici.

Image 1 Un picador à Mont-de-Marsan, lors de la dernière Féria de la Madeleine © Laurent Larroque
Image 2 L'un des sánchez-fabrés combattus à Saint-Martin-de-Crau, ici au campo © Laurent Larrieu

09 octobre 2007

Coquilla de Sánchez-Arjona


Les lecteurs continuent de nous envoyer des photos...
Celle-ci a été prise en juillet 2007 dans les arènes du Plumaçon à Mont-de-Marsan par Laurent Larroque au cours de la novillada matinale. Ce jour-là, 6 novillos de Coquilla de Sánchez-Arjona furent combattus et vendirent chèrement leur peau. Sur la photographie, il s'agit du 5ème exemplaire qui désarçonna et blessa légèrement Anderson Murillo. Le lot de novillos et ce 5ème exemplaire en particulier ont reçu le prix de l'authenticité 2007 de la peña Escalier 6 de Mont-de-Marsan.

>>> Vous pouvez découvrir d'autres photographies de Laurent Larroque sur son blog http://photaurine.blogspot.com/index.html.

07 mars 2007

Photos d'arènes


Après la création de "PhOtAuRiNeS", notre ami Laurent (celui du Moun) récidive avec un nouveau blog cette fois entièrement consacré aux arènes de France et d'Espagne.

Celles et ceux qui le connaissent un peu ne seront pas surpris d'y voir figurer en bonne place les ruedos landais, ce dont on ne saurait se plaindre dans la mesure où, comme on pourra le constater ou se le faire rappeler par ce biais, il en existe de très photogéniques.

Souhaitons donc bienvenue et longue vie à Arènes dans la blogosphère taurine : http://photodarenes.blogspot.com/.

14 décembre 2006

"Photaurines", un nouveau blog


Parce que ça cause de toros, de photos et d'afición ; parce que c'est le blog d'un "pote" qui crèche du côté du "Moun", parce que c'est un aficionado, tout simplement...
Photaurines mérite un regard (et même plusieurs), un détour et un voyage... évidemment virtuel.

Welcome, donc, dans la blogosphère taurine qui croît lentement mais sûrement.

Bonne visite à tous.

http://photaurine.blogspot.com/index.html