Voici ce qu’en écrivait Joaquín Vidal en 1996 : "La autorregulación que pretenden los taurinos en unánime contubernio : el toro chico, el toro inválido; el novillo que parezca toro y tenga franquía para exhibir en cualquier parte su vergüenza sin que nadie ponga ninguna cortapisa. El toro que se anuncia toro — y se hace pagar como toro pero que no lo es. La corrida que se anuncia de lidia y muerte de los toros y sí, hay muerte, muerte total (el toro ya sale medio muerto, para mayor gloria de la fiesta) — pero lidia ninguna, pues nada hay que lidiar."
Traduction : "L'autorégulation à laquelle aspirent les taurins dans un rapprochement unanime c’est l’exhibition : d’un petit toro, d’un toro invalide ; d’un novillo qui paraisse toro, dispensé de dignité, dépourvu de honte et passe-partout, sans que personne ne trouve à redire. Un toro annoncé comme toro — payé comme tel — sans l'être. Une corrida annoncée comme un combat avec mise à mort ; car, certes, il y a mise à mort, une mort totale (le toro sortant déjà à moitié mort, pour la plus grande gloire de la Fiesta) — mais de combat, aucun, il n’y a rien à combattre."
La question est aujourd’hui de savoir si, après ses déclarations, le Juli parviendra ou non à ses fins, à la fin tout court. Nous aurons sans doute l’occasion d’y revenir.
Quoi qu’il en soit, souvenez-vous comment se faisaient traiter, il y a peu encore, les aficionados qui osaient prétendre que le pire danger de la Fiesta venait de l’intérieur, ce fameux ennemi de l’intérieur. No comment...