24 janvier 2009

Corton-Charlemagne


J’ignore si c’est vrai, ou si ce n’est qu’une légende, ou un délire. Charlemagne aurait demandé aux vignerons bourguignons de produire un vin blanc car le rouge tachait de façon trop visible sa grande barbe blanche, ce qui avait le don de mettre en colère sa reine de femme. On m’a raconté ça, un soir de dégustation, assez tard, très tard même. Il était même peut-être trop tard... Il n’empêche qu’en matière vineuse, et en Bourgogne notamment, les vignerons ont su conserver la mémoire de leur passé, de leur histoire. Ils ont maintenu, et même bien plus. Ce n’est hélas guère le cas en ce qui concerne la diversité des encastes du toro de combat. Si nous nous lancions dans une étude comparative entre l’excellence oenologique et l’excellence ganadera, la comparaison serait sans aucun doute absolument terrible pour les taurins. Figurez-vous que, pour ce joyau que représente Corton-Charlemagne, l’appellation toute entière ne compte pas plus de 51 hectares. Rien quoi...