
Les chevaux seraient peureux. Mince. Qu’ils aient un œil caché ou les deux, cela ne changerait rien, point. Ben voyons. Les picadors seraient rassurés. Je le suis aussi. Si les chevaux avaient l’œil gauche libre, celui-ci serait de toute façon rendu inopérant d’une manière (produit) ou d’une autre (lentille) voire... crevé ??? Quand même pas !!! Est-ce qu’éventuellement des œillères ne suffiraient pas ? Hein, j’vous l’demande. Et si on ne leur bandait pas les yeux, leur couperait-on la tête ??? T’es pas bête... Au fait, et dans les naseaux ? et dans les oreilles ? on leur met quoi ? Vous croyez qu’on les « drôgue » ?
Il y a 18 mois de cela déjà, je consacrai mon premier post à ce thème épineux. Et aujourd’hui, vu le succès intergalactique de ce blog modeste et génial qui, de la Presqu’île de Tchoukotka à l’Alaska — non, non, non, j’vous vois venir, sans franchir le Détroit de Béring ! — et des Territoires du Nord à la Terre de Feu, s’efforce de prêcher la parole du toro-toro intègre, puissant et encasté ; j’ai désormais assez bon espoir de toucher enfin du doigt un début de semblant de réponse un tant soit peu crédible.
Mais si fromages, vins et charcuteries se bonifient avec le temps, je ne suis pas tout à fait certain qu’il en aille de même pour les posts ! Qu’importe, permettez-moi de vous renvoyer de ce pas à cette prose « affinée 18 mois »... Il se trouvera bien un picador « anonyme » en retraite ou une âme charitable prête à éclairer ma lanterne ?
— Et toi, imagine, si tu devais te réincarner en animal, tu te réincarnerais en quoi ?
— Euh... En tout sauf en cheval de pique. Et toi ?
— Moi ? En 'Desgarbado'.
— Pfff, t’es trop con...
Image Caballo de picar © Manon