Abordons à présent quelques moyens simples de réduire à néant les efforts déployés par l'éleveur pendant quatre ou cinq ans pour produire un taureau de combat, mais cette fois dans le ruedo, dans le cas (de plus en plus rare en pratique) où celui-ci, en dépit de l'application des recettes précédemment évoquées, ressemblerait encore trop, lors de sa sortie, à un véritable taureau de combat.
Dès sa sortie du chiquero, sans perdre une minute qui pourrait lui permettre de se remettre du stress accumulé pendant son transport et son séjour dans les corrales, chargez vos peones d'attirer son attention en le citant à l'abri du burladero.
Si la méthode est mise en œuvre avec succès, on obtient alors un toro très largement affaibli, voire, avec un peu de réussite, handicapé, et dans tous les cas ayant laissé une partie importante de son moral sur le burladero. Les individus aux cornes dites pudiquement "fragiles" peuvent aussi abandonner, lors de l'exercice, une partie supplémentaire de leur substance. Cet aspect n'est pas déterminant s'agissant de Coquilla, mais pour des opposants issus d'autres origines, cela peut s'avérer intéressant.
Le toro, dans la presse du lendemain, sera qualifié de violent à sa sortie, puis allant a menos, se révélant ensuite impropre à la lidia moderne.
A suivre...