
Hélas, les Domingo Hernández Garcigrande d’hier, très limites de présentation, aux cornes trop douteuses pour être passées sous silence, ont été en outre extrêmement sosos, sans forces, sans personnalité, tardos et ennuyeux. Et sans matière première digne de ce nom ou à ce point avariée il n’y avait pas de grandes choses à attendre. Tomás, avec son premier, a bien laissé entrevoir son aguante phénoménale mais guère plus. Ce fut, à peine, une aimable petite mise en bouche. Le Juli a tenté de l’imiter, notamment avec son premier. Il semble vouloir grossir volontairement le trait, comme pour donner à sa démarche un côté ostentatoire, et ça ne finit pas de me convaincre. J’irai même jusqu’à dire que l’on touche à la vulgarité. Ça pèse sans doute plus, ça étouffe même, et je persiste pour ma part à préférer l’original à la copie. Quant à Finito, mieux vaut ne rien en dire. Bref, un coup pour rien. Dieu merci, la veille, chez Carme Ruscalleda, ce fut grandissime. Il faut dire que pour le coup, la matière première et les produits étaient à la hauteur du savoir-faire. On n'a rien sans rien...