18 avril 2008

Con su permiso


Il y a une semaine de cela, je n’ai pas eu le temps d’évoquer le sixième anniversaire de la mort de Joaquín Vidal, survenue à Madrid le 10 avril 2002. J’y tenais, voilà tout, dommage... Mais c’était sans compter, via une info d’Opinión y Toros du 15 avril dernier, sur le quite inespéré du Círculo Bienvenida, cercle costard-cravate ayant récemment décerné le titre de "Socio de Honor" à Luis Francisco Esplá. Là, vous vous demandez sans doute où je veux en venir ? Rassurez-vous, je n’aurai point besoin de sortir les avirons...

Joaquín Vidal et Luis Francisco Esplá : deux personnalités aussi fortes qu’attachantes, deux "Monsieur" qui à l’évidence se respectaient mutuellement. Le premier, comme vous savez, a tenu durant vingt-six années la chronique taurine du quotidien El País (pas seulement d’ailleurs, Joaquín Vidal traitant, dans le même journal et hors temporada, de sujets aussi divers et variés que les bouchons dans la capitale ou les jouets qu’on offre aux marmots lors des Reyes Mago) ; le second, comme je ne le savais pas, est ni plus ni moins que le plus ancien matador de toros en activité — alternative prise le 23 mai 1976 à Saragosse des mains de Paco Camino ; celui qui, après Antonio Bienvenida, a réalisé le plus de paseíllos à Las Ventas (87 contre 107) et, talonnant Ruiz Miguel, celui ayant combattu le plus grand nombre de victorinos...

En plus Tiens, justement, dans la famille "Vidal-Esplá-Martín" je voudrais le père Tarde cumbre de Luis Franciso Esplá, la mère Estampas de la tauromaquia eterna, la fille Estampas de la añeja tauromaquia et le fils Un símbolo del pundonor y la torería : famille !

Image Peinture-hommage de Luis Francisco Esplá à Joaquín Vidal, représenté ici en su abono del tendido bajo del 10, en la fila 6, asiento 17, en Las Ventas.