Quand on revient de Séville, sous la pluie et dans le froid qui plus est, et qu'on a laissé derrière soi des copains, des toros, une ambiance, des additions salées et qu'on ne rentre qu'avec des souvenirs plein la tête et des coups de soleil du campo, il est un peu tentant pour qui n'habite pas une "terre de toros" de se se laisser aller à une nostalgie dégoulinante et pas vraiment inspirée...
Alors, avant de m'attaquer au classement des 900 photos de campos et de ruedos rapportées d'Andalousie, je voulais commencer par un petit hommage et un retour en arrière. En 1996, j'avais assisté (pour ma première course là-bas) à la corrida de présentation de Victorino Martín à la Maestranza avec un cartel alors très anonyme : Ortega Cano était déjà has-been, El Tato et Pepín Liria n'étaient presque personne. Les deux derniers coupèrent une oreille chacun et entamèrent leur bail avec des Victorino au bord du Guadalquivir, la course de 1997 fut historique. Il me semble me souvenir notamment d'une larga de Liria au fil des planches entre autres réjouissances et démontration de torería.
Il y a beaucoup de choses à dire et d'émotions à retranscrire à propos de la corrida de Victorino et notamment à propos du pundonor de Liria qui "passa très près" par deux fois au 4è toro que, groggy, il amena au centre pour lui placer un estoconazo (un peu tombé, certes, mais quelle importance avec pareille sincérité ?).
Voici donc pour commencer, en attendant d'autres photos, en espérant que Yannick ait été moins émotif que moi lors des deux cogidas de Liria.
Voici donc pour commencer, en attendant d'autres photos, en espérant que Yannick ait été moins émotif que moi lors des deux cogidas de Liria.