22 avril 2008

Trop forts ces Catalans !


C’est curieux ça comme certaines dents peuvent grincer, un peu comme une frustration contenue qui explose, enfin libérée. Après deux satisfactions en 2007, un premier coup pour rien en 2008. On dirait que ça en soulage certains, que ça les ramène dans la sphère rassurante d’une norme établie. Mais qu’êtes-vous donc allé foutre à la Monumental messieurs de Camposyruedos ? Hein ?
- Accusés levez-vous ! Alors comme ça vous avez osé vous taper huit cents bornes de bagnole dans un week-end uniquement pour vous enfiler des Domingo Hernández Garcigrande ?
- Euh... pas uniquement m'sieur... Si je vous disais tout ce que je me suis enfilé ce week-end...
Mais oui, on peut dire ça. Je me suis tapé huit cents bornes de bagnole pour m’enfiler des Domingo Hernández Garcigrande.
- Et vous n’avez pas honte messieurs de Camposyruedos ? Même pas la moindre petite once de remords ? Pas le moindre début d’un tout petit éclair de lucidité ?
- Euh... non m'sieur... pas la moindre, et je suis même prêt à remettre ça pour la Merced figurez-vous. Car si je vous disais tout ce que je me suis enfilé ce week-end... C’est grave m'sieur ?
- Difficile à dire. Et je préfère ne pas savoir ce que vous vous êtes enfilé ce week-end mon jeune ami !
- Oh, ça... Ah... Excusez moi m'sieur... mon portable... C’est Batacazo qui m’appelle... Batacazo ?
- [Batacazo] Je crois qu'il est quand même important pour un site comme Camposyruedos d'expliquer aux gens que le but de la manoeuvre ne se situait pas dans le fait d'aller voir des Garcigrande, mais... José Tomás... Les gens ne comprennent pas toujours que l'Afición ne se divise pas aussi simplement en 2 parties : toristas et toreristas. ET c'est peut-être ce qui gêne certains : comment parler "Toros" en allant voir Tomás à Barcelone ? Qui plus est, en étant déçus que les toros soient sortis tel quels ?... Bref, pas la peine non plus de polémiquer 3 jours... d'autant que nous n'avons pas a nous justifier quant à nos choix.
- Tu as raison Batacazo. Inutile de s’étendre plus. Et puis personne n’est obligé de venir ici.

Pour en terminer avec notre week-end catalan, et avant celui de la Merced, voici un peu de douceur dans un monde de brutes. Les six morceaux du cochon, vu par Carme Ruscalleda. Il y a longtemps que nous n’avions pas fait de clin d’œil gastronomique. Trop forts ces Catalans !