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19 juillet 2012

Tertulia por WhatsApp


Au milieu d'un dialogue :

Fred — J'essaie d'écrire quelque chose au sujet de la corrida de dimanche, mais c'est pas très facile.

Bego — Pues sí, es complicado. Yo me quedo con la supervivencia de un torero, con el afán de ser y estar en torero a pesar de todas las vicisitudes que ha pasado fuera y dentro de la plaza, antes y después de Céret. A pesar de que sabe que su futuro no va a cambiar y de que los empresarios lo seguirán relegando a cuatro carteles al año y a corridas duras, Fernando se sobrepuso a todo eso y demostró que con ganas, valentía y pundonor se puede todo en esta vida. Creo que la corrida del domingo fue una lección de vida más que de torero. De lidia también, por supuesto, pero yo capté un mensaje que va más allá de los toros. Es lo que yo sentí. Por eso sus compañeros corrieron a sacarlo a hombros, porque quisieron reconocerle toda la lucha de años y años. Yo creo que vieron reflejado en él sus propias luchas personales.
(Oui, bien sûr, c'est compliqué. Je garde l'image de la survie d'un torero avec la soif d'être torero, aujourd'hui et toujours, malgré toutes les vicissitudes qu'il a pu connaître dans et en dehors des arènes, avant et après Céret. Même s'il sait que son avenir ne changera pas et que les imprésarios continueront à le cantonner à quatre carteles chaque année et à des corridas dures, Fernando a dépassé tout cela et a prouvé qu'avec de l'envie, du courage et du pundonor, tout est possible dans cette vie. Je crois que la corrida de dimanche a été une leçon de vie plus qu'une leçon de torero. Une leçon de lidia aussi, bien sûr, mais j'ai perçu un message qui va bien au-delà des toros. C'est ce que j'ai ressenti. C'est pour cela que ses compagnons ont accouru pour le porter en triomphe, en reconnaissance de la lutte qu'il a menée des années durant. Je crois qu'ils ont vu en lui le reflet de leur propres combats personnels.)


Photographie Fernando Robleño saluant lors de la corrida d'Escolar Gil, Céret 2011. 

14 octobre 2009

Ida y vuelta, correspondance flamenca y madrileña... (II)


Mon Cher Ludo,

Je t’envoie quelques photos de Juan Ramírez dont nous a si bien parlé Yannick. Bien sûr, tu m’avais dit sa grandeur, sa personnalité et son talent. Begoña également s’était réjouit que nous ayons cette opportunité de le voir danser. Bego le compare, un peu, à Luis de Pauloba.
Pour le grand public Luis de Pauloba est un inconnu, mais pour les aficionados évidemment… Muchas cosas.
Juan Ramírez. Finalement, en tout cas pour moi, c’est un peu comme les grands vins. On a beau t’expliquer que c’est grand, que c’est ceci ou cela, tant que tu ne l’as pas goûté et appréhendé toi-même, cela demeure une émotion par procuration, trop virtuelle.
A propos du « personal » du Patas actuel comme tu dis, c’est encore Yannick qui a eu cette idée si évidente qu’un jour il nous faudra présenter ici Bego. Comment n’y ai-je pas pensé avant ?
Bego, il faut voir. Il faut la voir avec les "artistas" comme elle les appelle. Tu as l’impression qu'elle est un peu leur seconde mère. Au départ, ils te regardent curieusement. On les devine même méfiants. Mais dès qu’on te présente comme un ami de la Bego, alors là un monde s’ouvre.
Le samedi, j’ai passé la matinée dans les entrailles du Patas, ces salles des étages qui ne sont pas ouvertes ou public. J'adore y écouter les danseurs qui répètent. Oui, écouter les danseurs. Martín en rigole et me traite de guiri.
Il y a avait là Juan de Juan, avec pour spectateur très particulier Fran Rivera et son actuelle, ou sa nouvelle ou je ne sais trop quoi qui ne doit pas encore trop se savoir. Il paraît que le niño de las bombas, lorsqu'il m’a vu sortir le Nikon, il a eu plus peur que si un miura avait débarqué. L’espace d’un instant je me suis senti paparazzi. Une drôle de sensation… Tu shootes, ça sera mauvais, mais le banquier sera content.
Je n’ai évidemment pas osé. Pas l’envie de toute façon et pas d’intérêt pour Fran Rivera comme ils l’appellent ici.
Plus intéressant, j’y ai croisé Luismi Manzano, ce guitariste avec lequel nous avions pratiqué le callejeo l’an passé avant de finir la nuit chez Bego. J’ai pu photographier le bout de ses doigts. Il se préparait pour une soirée "Sangre Nueva - Jovenes Flamencos". Ce sera au Teatro Español, plaza de Santa Ana, le samedi 23 octobre prochain.
Il doit y jouer pour une jeune danseuse, Miryam Reimúndez Rodrigo, « La Arquilleja ». Ils m’ont invité mais je ne pourrai hélas en être. J’ai passé la matinée avec eux et j’ai pu photographier à loisir. Un bonheur. A très bientôt.