16 juillet 2012

Un peu plus qu'un rêve


Ça a vraiment existé. 
Ça a eu lieu, un dimanche de juillet. Fernando Robleño a vraiment tué 6 toros d’Escolar Gil, comme dans un rêve, sauf que ce n’était pas un rêve. C’était pour de vrai… 

Lundi.
Je suis vaporeux, tant mieux. J’ai l’impression que le rêve continue. Surtout ne pas redescendre, surtout rester sur les hauteurs où ce petit bonhomme, immense hier, nous a menés, avec sa détermination, sa volonté et ses couilles. 

Fernando Robleño, Céret, Escolar, seul contre 6… Émotion, vérité, authenticité, grandeur de la Fiesta. Tout cela restera, pour toujours, gravé dans nos mémoires, nos rétines et nos souvenirs. 

Il n’y aurait presque rien à en dire tellement ce fut émouvant et authentique, jusque dans les imperfections, comme l’a écrit si justement Bernard. C’était vrai, on l’a vu, et il l’a fait. 
Je me le répète, comme pour me convaincre. Ça nous est tombé dessus, sans prévenir. 
On aurait presque envie de ne pas écrire après « ça ». Juste lui dire merci, à lui et à tous les autres qui nous ont offert « ça ». Spectacle total, lidia totale, du début à la fin… Respect. 

Il est des moments, rares, où les circonstances n’ont plus rien à dicter. Fernando Robleño était hier très au-delà des circonstances, plus fort, plus haut. Il l’a juste voulu. Il a décidé de vouloir et il a pu. 
Hier, Fernando Robleño s’est grandi en écrivant une des plus belles pages de l’histoire de ces arènes, qui nous sont si chères depuis déjà si longtemps. Simplement merci. Merci Monsieur Fernando Robleño de tant de bonheur. 

Photographie Florent Lucas