07 janvier 2012

La veste de Simon


Ah… le fric…
Je ne sais pas ce que Casas lui doit au phare de Vieux-Boucau, mais il doit bien lui devoir quelque chose pour qu'il l’ait à ce point dans le collimateur.
Peut-être ne lui a-t-il jamais payé les revues offertes aux abonnés et dont on n'entend plus parler... Peut-être ne lui a-t-il jamais payé les publicités de Simon Casas Production vues dans certains opus…
Je ne sais pas, mais ça doit être une question de fric, ou ça ne s’explique pas.
Quoi qu’il en soit, dans l’édito du jour, le producteur d’art vient de se faire tailler une veste, mais une veste ! C’est incontestablement LA veste de ce début d’année.
Ça commence par une analyse inintéressante sur le « G-machin », les droits d’image, les apoderados et les péripéties hivernales du mundillo plus financier que taurin. Enfin, des trucs dont on se moque.
En résumé, il se dit dans les milieux autorisés et réfléchis qu’il se pourrait que, peut-être, les férias seraient éventuellement organisées avec moins de vedettes et plus de toros. Mais ce n'est pas certain non plus.
Le genre de truc qui les occupe pour l’hiver, les milieux autorisés et intelligents. Nous, ici, on s’en fout. On verra bien. Il y a tant de choses plus palpitantes et agréables à faire l’hiver qu’essayer de deviner ce que vont faire cet été les Choperita, Casas, Matilla et consorts.
Moi, je sais ce que je ferai cet été. J'irai à Céret et à Orthez et à Parentis, et dans quelques endroits dans le genre. Ce n'est pas bien compliqué. 
Bref, dans son édito du jour, le phare de Vieux-Boucau taille LA veste en causant des organisateurs qui « n'hésitent pas à évoquer des ferias alternatives construites autour du toro, ce qui peut faire sourire quand elles viennent de "producteurs d'arts" ayant toujours revendiqué le contraire. Mais nécessité faisant loi, quand on touche au porte-monnaie, il est peu de consciences qui ne soit à vendre. » Je me marre. J’adore ces éclairs de lucidité, et je me demande toujours si ça lui échappe ou s'il a des comptes à régler.

Sinon, nous n’avons évidemment pas commenté ici la pseudo, demie ou trois-quarts arrivée de Simon Casas aux arènes de Madrid. Nous ne l’avons pas commentée car nous n’avons que faire du fait qu’il soit français, grec ou polonais. Il est avant tout organisateur de spectacles et, eu égard ce qu’il peut organiser à Nîmes, Mont-de-Marsan, Valencia ou ailleurs, nous n’en attendons rien, absolument rien. Voilà qui est dit. Ça ne mérite pas plus.

La photographie qui illustre ce post n’a strictement rien à voir avec le « G-machin », ou le trois-quarts directeur des arènes de Madrid. La photographie qui illustre ce post, c’est juste tout le contraire. 
Bon, allez, je m'en vais acheter de la Tri-X tant qu’il y en a encore.