13 janvier 2012

Et ta sœur, combien elle vaut ?


Nous avons déjà évoqué cet hommage à Nimeño II qui s'affiche depuis quelque temps sur les murs de Nîmes.
L'artiste, qui voudrait rester anonyme, n'a certes rien inventé mais la démarche est à mes yeux très sympathique. Ceci étant, si l'on en croit un canard local, il semblerait que ceci pose plusieurs problèmes. Vous noterez l'emploi du conditionnel car j'éprouve naturellement une très grande méfiance à l'égard des canards locaux.
Il faut dire que le Sud-Est n'est pas à franchement parler le pays du canard.
Donc, il semblerait que cette démarche ne soit pas du tout du goût de la famille Montcouquiol à laquelle aucune autorisation n'aurait été demandée. Je ne suis pas totalement certain qu'il en faille une.
Ensuite, les photographies auraient été utilisées sans l'accord des photographes, parmi lesquels Lucien Clergue et Michel Pradel si je ne m'abuse. Là, c'est sûr qu'avec Clergue l'artiste il vaut mieux qu'il reste anonyme et se dispense de postérité.
Car il y a faute, et faute lourde. Si tel est le cas, c'est du vol pur et simple.
La photographie a décidément du mal à se faire considérer, réellement considérer.
Pas plus tard qu'avant-hier une personne pourtant très cultivée m'expliquait le plus naturellement du monde qu'une photographie ça ne peut pas valoir cher, puisqu'une photographie c'est juste clic-clac. J'en suis resté sans voix, ou presque.
Clic-clac, ça ne vaut rien ça, clic-clac. Et ta sœur, combien elle vaut ?