27 novembre 2011

Núñez del Tontillo


Ça vient d’être publié sur Mundochoto.com. Álvaro Núñez Benjumea, «ganadero» et fils de D. Joaquín, non, pas Vidal… et fils de D. Joaquín Núñez del Tontillo, Álvaro Núñez Benjumea, donc, il dit des choses… mais vraiment, des choses… Par exemple : «Los encastes que funcionan, que embisten los siguen matando las figuras: La Quinta, Victorino, Cuadri… Creo que el mercado es más sabio que los aficionados y que están las que ahora mismo deben estar.» Soit : «Les encastes qui "fonctionnent", qui chargent, les figuras continuent des les tuer : La Quinta, Victorino, Cuadri… Je crois que le marché est plus savant que les aficionados…»

Déjà, on est vraiment content d’apprendre que les figuras tuent les corridas de Cuadri. Ensuite, il ne doit pas voir beaucoup de corridas de Cuadri le señor de Núñez del Tontillo… Enfin, dans le cas où les figuras en tueraient, serait-ce réellement un critère qualitatif ? Franchement… Et puis, entre nous, à l’époque de Ruiz Miguel, les Victorino ne devaient pas charger, ou alors très mal.

Mais le pompon, c'est bel et bien ceci : «Je crois que le marché est plus savant que les aficionados…» Autrement dit, laissons Wall Street et les agences de notation diriger la planète. Ben voyons ! Indignez-vous ! Non mais, pour de vrai, indignez-vous ! Vraiment !

Je sais, je sais… Les «Oui-Oui à la plage de la planète taurine» ne manqueront pas de dire que nous prétendons avoir la science infuse à oser contester pareils propos. Qu’importe. Les «Oui-Oui à la plage de la planète taurine» ne sont que des «collabos», de vils «collabos» du mundillo. Pas plus. Ça ne pisse pas bien loin et ce sont déjà trois lignes de trop.

Et il continue le fils Núñez del Tontillo : «Je crois qu’un toro doit peser moins de 500 kg.» Bon, là c’est certain, le fils Núñez del Tontillo n’a jamais vu un Cuadri de sa vie… Je ne vais pas vous faire l’insulte de développer que chaque encaste doit sortir, etc., etc. Je suis convaincu que vous le savez mieux que le fils Núñez del Tontillo.

Sinon, à part ça, aujourd’hui, aux halles de Nîmes, il y avait des cèpes très tardifs, un truc fort rare pour une fin de mois de novembre. Et vous savez quoi ? En omelette avec un pic Saint-Loup d’une dizaine d’années, ça le faisait parfaitement.