02 avril 2007

Perle (II)


Je sais ce que certains vont dire ou écrire, ce genre de perle, on en trouve tous les jours et des plus grosses. Celle-là, malheureusement, peut se lire en conclusion d'une reseña de la corrida concours de Donostia du 18 mars dernier parue dans l'immanquable quotidien régional Sud Ouest. L'auteur du truc, le jeune sobrero corralero de l'incombustible titulaire Zocato, conclut en ces termes : "Posons la question du principe de ces corridas concours. La bravoure des toros est certes mise en valeur mais les châtiments répétés nuisent parfois au brio des faenas". Ben voyons, y'a qu'à les enlever aussi les piques tant qu'il y est ! Remarquez, c'est ce même chroniqueur qui présidait une novillada non piquée à Bayonne au cours de laquelle un becerro de Santafé Martón avait reçu le droit de rester en vie. Ceci expliquant peut-être cela. Il est choquant mais tellement habituel de trouver ce genre d'ineptie dans la presse, celle-là même qui est lue par le plus grand nombre. Ça vous formate un public ce style de stupidité sans analyse. Peut-être, monsieur le corralero, devriez-vous au préalable écrire à celui ou celle qui prend le temps de vous lire (ô les personnes courageuses !) de quelle manière et dans quelles conditions ont été données ces piques... Peut-être mais je suis sans illusion sur ce point. Tant que vous y êtes, pourquoi ne pas proposer une corrida concours avec des piques de tienta ? Non, surtout ne le faites pas, je déconne !
Et puis, pour avoir assisté à cette course et après plusieurs vérifications, il semblerait que l'animal primé, le Fuente Ymbro, avait pour nom 'Solterón' et non, comme le titre de l'article l'indique ("Un 'Cordobés' à quatre pattes") 'Cordobés' qui était le nom du deuxième sobrero marqué du fer de Miguel Zaballos. Un détail...