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15 juin 2011

Soissantan !


(... et toujours militant.)

Salut à toi ô le Hautbois !
Salut à toi le Dacquois !
Salut à toi visiteur Vicois !

Salut à toi l'sexagénaire !
Salut à toi Landais sanguinaire !
Salut à toi pour ton anniversaire !

Salut à toi le président !
Salut à toi aficionado gitan ! 
Salut à toi de temps en temps !

Salut à toi currista romantique !
Salut à toi faraón bétique !
Salut à toi l'mélancolique !

07 juin 2010

Restez-y...


De retour de la novillada de Captieux au cours de laquelle deux novillos de El Freixo (élevage du Juli d'origine Daniel Ruiz) ont reçu la vuelta al ruedo, notre ami Le Hautbois mélancolique nous fait part de sa vision du triomphalisme d'époque.

Votre père qui êtes aux cieux.
J'ai peur ce soir...
J'ai peur que d'ici cinq ans la tauromachie que j'aime soit à jamais anéantie.
Parce que ce que j'ai vu ce soir à Captieux est la veille de l'Armaggedon de la fiesta brava.
Je m'explique : 6 novillotes 6 proposés à la vente par El Juli, vus par son père in situ, jolis, mignons, sans une corne, sans un défaut de comportement sauf la faiblesse (Daniel Ruiz bien sûr...), sans un coup de corne, braves pour aller se faire monopiquer, encastés comme des fous, mettant la tête plus basse que celle d'un collégien de Betharram à confesse, de charge longue, longue, d'une noblesse extraordinaire, rechargeant encore et encore, 'Desgarbado' petit joueur... Donc du caviar à la louche et l'idée que Juli est en train d'inventer l'"adversaire" idéal pour les faenas à trois oreilles de demain.
Je me suis surpris à applaudir deux arrastres. Et puis après je me suis dit : mais tu es fou, ils vont te tuer l'émotion, le combat, la lidia, la peur.
Je ne sais plus où j'en suis...
S'il vous plaît, Cuadri donc, Dolores, Cebada, Escolar, venez vite me réveiller de ce mauvais rêve.
Votre père, qui êtes aux cieux, voire aux cap cieux, restez-y...
Le Hautbois mélancolique

Illustration "Espada" © El Batacazo/Camposyruedos.com

14 mars 2010

Jean Ferrat (1930 - 2010)


Allons laissez-moi rire
Quand le toro s'avance
Ce n'est pas par plaisir
Que le torero danse
C'est que l'Espagne a trop
D'enfants pour les nourrir
Qu'il faut parfois choisir
La faim ou le toro


Allons, laissez-moi rire
On chasse on tue on mange
On taille dans le cuir
Des chaussures, on s'arrange
Et dans les abattoirs
Où l'on traîne les bœufs
La mort ne vaut guère mieux
Qu'aux arènes le soir

Jean Ferrat



Respect...

Le Hautbois (très) mélancolique ce soir.