Ce n’est pas la première fois que le président de la CTEM nîmoise prend ses aises avec des faits pourtant avérés. La dernière fois ce fut à l’occasion de l’affaire Palha. Le motif invoqué par la municipalité nîmoise pour programmer cet élevage, contre l'avis de l'UVTF, avait été qu’aucune manipulation de la pointe des cornes n’avait été détectée. Cela lui avait d'ailleurs valu son exclusion de ladite UVTF.
Il s’agissait d’un « raisonnement » spécieux qui relevait soit de l’incompétence soit de la mauvaise foi. Je vous laisse choisir.
Les vétérinaires pour détecter le manque de substance à la pointe du pitón utilisent la méthode de la biométrie. Et dans le cas des toros incriminés les résultats étaient sans appel. J'ai pu en discuter personnellement avec le Docteur Maillard Président de l'AFVT et le Professeur Sautet ayant réalisé la contre expertise. Ils m'ont tous les deux confirmé cet état de fait : des mesures biométriques catastrophiques pour l'éleveur portugais. Pourtant le président de la CTEM nîmoise s’était répandu à plusieurs reprises dans les médias locaux expliquant qu’aucune perte de substance n’avait été détectée au niveau de la pointe. C’était évidemment faux et archi faux, grossier même. Laquelle presse locale, soit dit en passant, s’était contenté de prendre ces affirmations pour argent comptant sans jamais procéder aux investigations qui auraient pu permettre de rétablir la vérité sur les conclusions des expertises. Aujourd’hui ce sont les analyses du Professeur Sautet qui ont été passées au filtre de la très particulière vision/version nîmoise. Et comme jamais deux sans trois… nous verrons bien quelle bouffonnerie il nous reserve pour l'avenir :-)