
J’ai fais visionner ce film à des amis pas particulièrement sensibles aux plaisir de bacchus mais très aficionados a los toros et donc sensibles aux conflits de civilisations - n’ayons pas peur des mots ! - qui peuvent nous opposer pèle-mêle aux antis, aux anglo-saxons, au mundillo et son fric, et j’en passe. Ils ont adoré. Il n’est donc pas besoin d’être un « psychopathe du verre à pied » pour s’embarquer dans l’aventure que nous propose Nossiter.
Le vigneron italien qui ouvre et termine le documentaire est touchant d’humanité. Le bourguignon Hubert de Montille l’est tout autant. Vous y croiserez un exportateur américain épatant, une caviste italienne charmante, nos Languedociens très terroir… pas forcément les plus représentatifs, mais bon... Vous voyagerez en France bien sur, en Italie, en Amérique, du Nord et du Sud, chez Bobby Parker himself. Tiens, il manque l’Espagne… ou le Portugal…
Et puis il y a évidemment les « méchants » dont la cupidité même pas dissimulée nous donne des scènes absolument hallucinantes et presque incroyables, sans oublier le sens de l’humour du cinéaste. Je vous laisse le découvrir. Du coup, on se prend à rêver d’un Mondotoro tout aussi percutant et impertinent. Mais j’ai bien peur que ça ne soit pas pour demain.
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