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12 janvier 2011

Valdemorillo


Valdemorillo il y a longtemps. Nous y avions vu un novillero nommé Padilla et nous lui avions trouvé une petite ressemblance physique avec Antonio Ordóñez. C’était tout et ça ne s’est pas confirmé. Pour son toreo, ni bien ni mal. Nous avions aussi croisé Francisco Ruiz Miguel et Joaquín Vidal, sur les gradins, qui prenait des notes. Francisco Palha, l’éleveur portugais, applaudissait de bonne humeur une corrida lusitanienne. Sur la photo c’est Paco Alcalde, et au moment où j’écris je suis incapable de dire s’il était là en qualité de matador ou de banderillero. Mais je crois bien que c’était comme matador. A peu près à la même époque où il tua les Curé de Valverde à Alès. Ce devait être 1993 ou 1994. Je crois que je vais créer une rubrique « vieilles photos ». Je dois avouer ne plus me rappeler des élevages, ni du reste. Et je n'ai jamais pris de notes.


27 mars 2007

Retour vers le futur (II)


Solysombra,
C'était un jeudi ! Jeudi 7 février 1991. Il faisait très froid, paraît-il. Au cartel de la portative de Valdemorillo ce jour-là : Mariano Jiménez, Erick Cortés et Niño de Leganes face à du bétail de El Álamo "trop" fortement présenté d'après la revue Aplausos. Mariano Jiménez coupa deux oreilles à son second, les deux autres écoutèrent le silence... Il devait faire trop froid pour applaudir. Pourtant, à l'heure de rentrer au bercail réchauffer la carne endolorie, sortit en septième position un becerro de Carmen Legoria (origine Torrestrella) combattu par un jeune inconnu, le futur ex-futur immense José Tomás Román.
Et c'est ainsi que la revue de Valence relate l'épisode, bien loin des mots savoureux de Don Joaquín, faut-il le souligner...
"Incidencias: Después de la novillada, digamos en septimo lugar por orden de lidia, actuó el becerrista José Tomás Román, con un eral muy bueno de la ganadera Carmen Legoria, procedencia Torrestrella. Toreó mucho y bien el joven Román pero, a la hora de matar, perdió los nervios, las fuerzas y, por supuesto, las orejas que tenía ganadas por su buen hacer toreo."

Plus tard, sous les arbres des cours de récréation, sur les terrains de foot, ailleurs aussi, le petit pull de laine en muleta de circonstance, les enfants se racontaient au creux de l'oreille qu'il existait un torero au visage figé par l'hiver qui déposait son corps dans le terrain de feu des toros de combat. L'homme a besoin de mythe...

Revue Aplausos, n° 698, 11 février 1991.

17 février 2007

L'indulto de Valdemorillo


Indépendamment du fait que le premier indulto de la temporada, à Valdemorillo, n’aurait jamais dû se produire puisqu’il est antiréglementaire et parce que, en outre, injustifié sur le fond d’après les témoins, il est intéressant d’observer quel a été son traitement par les médias.
Par exemple, c’est la première fois depuis 2000 que le portail Mundotoro s’élève contre un indulto dans une arène de troisième catégorie au lieu d’utiliser l’évènement pour se vautrer dans leur triomphalisme habituel.
Il est également curieux de constater, toujours sur ce web, que le comportement du toro de Pablo Mayoral ('Negrote', nº 81, negro entrepelado, 5 ans, de 542 kg, un poil basto quoique bien présenté) face à la cavalerie ait été commenté. Il s’agit en effet d’une information qu’ils n’ont pas l’habitude de communiquer en pareilles circonstances bien qu’elle nous intéresse, nous, aficionados, surtout lorsqu’on gracie un toro.
Le même traitement a été réservé à ce toro sur le portail de "Mario Jua Jua I El Felón" qui, contrairement à son habitude de justifier les indultos injustifiables, s’est appliqué à souligner les défauts du toro. Le traitement de l’information a été du même acabit sur les autres sites.
Tout d’abord il est clair que si Valdemorillo avait été en Andalousie, l’indulto de "Negrote" aurait été pareillement ridicule mais légal, et je m’avance à dire que les deux webs susnommés s’en seraient félicités.
En second lieu, il faut prendre en compte que la branche santacolomeña de l’élevage de Pablo Mayoral, à laquelle appartient 'Negrote' ne fait pas partie de la toute puissante UCTL, ce qui n’aura pas manqué d’échapper à ceux que dirigent et/ou payent les publicités des webs susnommés.
Il faut également considérer que le toro avait du trapío et était âgé de cinq ans, justement le contraire de ce que veulent les taurins professionnels, de ce qu’ils considèrent devoir être un toro de lidia.
Je suis convaincu, sans l’avoir vu, que 'Negrote' s’est comporté durant son combat de bien meilleure façon que l’immense majorité des animaux graciés anti réglementairement en 2006 (dont voici la liste complète) presque tous faibles, décastés, borreguiles (d’agneau) et même indignes de porter le nom de toros de lidia. 'Negrote' au moins était un véritable toro, même s’il ne méritait pas l’indulto.
D’après Bastonito