17 février 2011

« ‘Nomade’ aux sabots fumants »


Brive mag', le journal d'information de la ville de Brive, tombe chaque mois dans ma boîte aux lettres. Je le parcours non sans intérêt mais je ne le lis pas vraiment ; je me surprends parfois à guetter stupidement si je ne connaîtrais pas quelqu'un — dans celui de sa voisine tulliste ma grand-mère apparaît une fois sur deux... Bref, tout ça pour vous dire que, dans la version électronique de la gazette municipale, j'ai eu la confirmation que les chevaux de trait peuplant les prés corréziens n'étaient pas tous destinés à la boucherie — bien moins nombreux que les taureaux, vaches et veaux à la robe acajou, les colosses aux gros sabots et à la force herculéenne forment néanmoins un beau cheptel. Dans un article du 4 février dernier, « Chevaux de traits d'union », le journaliste Sylvain Marchou dresse le portrait de deux paysans pour lesquels comtois et ardennais sont de véritables outils de travail — débardage, viticulture, maraîchage... Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, elle était accompagnée de ce cliché.

En plus Visiter les sites Internet du comtois et de l'ardennais, ainsi que ceux de France Trait (Union des associations des 9 races françaises de chevaux de trait) et de la revue Sabots (minimaliste).
Faire un tour dans « L'enfer vert corrézien » où l'on peut voir en action les hommes et les bêtes de DCL (Débardage Cheval Limousin) dans le Maumont Blanc.

PS pour Pétition signée... Je me suis d'autant plus empressé de la signer, François, que le cœur ancien de Brive est ceinturé d'un boulevard bordé de vénérables platanes, eux aussi partie intégrante du patrimoine briviste. Je n'ose imaginer le tollé si un quelconque abruti prenait la décision d'en abattre ne serait-ce qu'une rangée...

Image et titre (la légende) © Sylvain Marchou