Ce fut assez curieux comme ambiance. Déjà il faisait un sale temps, il pleuviotait, il faisait froid. Le début d’un triste automne qui s’annonce, une arène au trois quart vide et des toros qui ont plus tendance à se traîner qu’à affirmer leurs origines. On ne pouvait pas dire que l’ambiance était des plus électrique. Une course sérieuse mais vulgaire. Ça sentait vraiment la fin de saison.
Le troisième Margé confirme le peu de force de ses frères, deux picotazos, deux simulacres. Ce n’est plus bien grave. On commence à en prendre l’habitude. A la muleta l’animal sera d’une grande noblesse. Il n’humilie pas particulièrement, ne fait pas non plus l’avion. C’est peut-être pour cela qu’il ne tombe pas. Et puis il n’a pas été piqué, et forcément ça aide. Par contre il se retourne loin, très loin après la sortie de la passe. Et ça aussi ça aide, surtout Salvador Vega qui n’en attendait probablement pas autant mais qui ne sut pas non plus en profiter vraiment.
Je n’ai pas photographié aujourd’hui. Alors je vous illustre ce post par un souvenir des Margé dans les corrales vicois. C’est toujours ça de gagné...