Il faut tout oser dans la vie. François Simon, l’excellent critique gastronomique du Figaro, mange tous les huit ans avec Werner Küchler. Werner Küchler, vous l’avez compris, n’est pas un torero andalou, ni même le second de Ferran Adrià. Werner Küchler est un des meilleurs directeurs de salle en Europe. Il office à Paris, au Relais Plaza.
Pourquoi est-ce que je vous parle de ça en pleine féria d’Arles ? Parce que ces trois minutes cinquante-sept de lecture de la chronique de François Simon ont été absolument exquises, vivifiantes. Elles ont littéralement éclairé ma journée du 13 septembre 2008.
J’aime arriver tôt, aux arènes et même en ville, prendre mon temps, m’asseoir seul à la terrasse d’un café pour y commencer un livre ou lire la chronique gastronomique de François Simon lorsque j’en ai l’occasion.
François Simon a récemment invité à déjeuner ce cher Werner Küchler qu’il a amené, sans la moindre honte ni hésitation, au McDo. Le reste ne se raconte pas, et ne peut que se lire sous la plume de Simon. Lorsque la chronique sera en ligne, je vous donnerai le lien pour que vous puissiez en profiter. Je vous en livre simplement trois lignes : « Autour de nous, ne pensez pas que nous sommes dans le 9-3, avec des oisillons réclamant le sel en slamant. Non. Que des sweet little sixteens et des cadres priant pour ne pas être reconnus ici. »
Sinon, aujourd’hui à Arles, c’était corrida Goyesca ; c'est-à-dire grand tralala décoratif, public facile et toros à l’avenant, le toro McDo en quelque sorte, ou la définition d'un vin moderne selon Hubert de Montille, c'est selon. Demain, sur le papier, la concours a une autre gueule. Ojalá.
Les galeries des deux premiers jours sont accessibles à la rubrique RUEDOS du site.