
Nîmes, jeudi 8 mai 2008. Comme une envie de dégueuler. Je ne suis pourtant pas encore dans le Gers. Ou plutôt, excusez-moi (!), nous n’avons pas encore débuté notre cure d’Armagnac, fois gras, carcasses, cœurs et autres spécialités locales, très généreusement arrosées...
Mon état nauséeux du jour est en fait la conséquence de quelque chose de très contemporain. Sans doute avez-vous entendu parler de Thierry Marx, un chef à la mode, doublement étoilé, et très créatif. Marx a inventé un plat, le saucisson virtuel. C’est moderne et curieux. En Espagne, de supposés ganaderos de taureaux de combat ont inventé, eux aussi, le saucisson taurin virtuel. Un toro anovillado, sospechoso de pitones et qui supporte à peine deux picotazos, virtuels eux aussi. C’est nouveau, moderne, curieux et c’est en train de devenir une norme. Si vous mélangez ce toro virtuel avec le délire « orejista » d’une présidence sans critères et un public à l’avenant, vous risquez fort de vous retrouver avec un mal de tronche à vous gâcher le reste de la féria si vous n’y prenez garde. Car le toro virtuel, même à petites doses, c’est traître. Mais ça n’est pas non plus rédhibitoire. Nous avons trouvé un remède. Voici, dès le vendredi matin, vous prenez votre voiture car il faut agir sans attendre pour que le remède soit efficace. Vous prenez immédiatement la direction de Vic-Fezensac, dans le Gers. Ceux qui ne connaissent pas peuvent programmer Vic sur leur GPS, c’est direct et très facile.

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