A venir ce week-end, la traduction du magnifique compte rendu de Bastonito, en VO chez lui pour ceux qui lisent le castillan. Pour l'heure, place à Toro, torero y afición :
"Vous savez à quel point il est difficile de tomber d’accord en matière de toros.
Cela relève presque du miracle. Eh bien, aujourd’hui, Joaquín Moreno de Silva y est parvenu (ou presque). Une après-midi grise, dans le ciel et sur le ciment venteño. Combien étions-nous ? Un millier d’aficionados mouillés ? Au Tendido 10 nous avons compté 28 personnes et demie.
Mathématiques mis à part, le millier de spectateurs présents s’est mis d’accord. Deux mille mains ont ovationné six novillos de note. Certains braves, d’autres encastés, certains avec du piquant et plusieurs nobles, mais tous intéressants. Plus asaltillados les trois premiers, plus costauds les trois derniers, un ensemble de belle allure et une douzaine de cornes astifinas qui ont coupé le souffle aux novilleros. La « psychose Mingo » était dans l’air comme l’angoisse étudiante avant un examen de mathématiques.
Hystérie pure, car les novillos n’ont mangé personne. Au contraire, ils ont mis la tête, ont fait preuve de fixité, et de mobilité, en répétant. Des poires au sirop pour des enfants qui ne voulaient pas de dessert.
Les Moreno de Silva auront été notre gourmandise avant le gavage des Martelilla, Pereda, Garcigrande y Parladé qui nous attendent pour ce début de San Isidro.
Ça n’a pas d’importance. Le dessert est déjà dans les estomacs d’un millier d’aficionados qui ont faim de toros. Bon appétit."
Photo de Manon.
"Vous savez à quel point il est difficile de tomber d’accord en matière de toros.
Cela relève presque du miracle. Eh bien, aujourd’hui, Joaquín Moreno de Silva y est parvenu (ou presque). Une après-midi grise, dans le ciel et sur le ciment venteño. Combien étions-nous ? Un millier d’aficionados mouillés ? Au Tendido 10 nous avons compté 28 personnes et demie.
Mathématiques mis à part, le millier de spectateurs présents s’est mis d’accord. Deux mille mains ont ovationné six novillos de note. Certains braves, d’autres encastés, certains avec du piquant et plusieurs nobles, mais tous intéressants. Plus asaltillados les trois premiers, plus costauds les trois derniers, un ensemble de belle allure et une douzaine de cornes astifinas qui ont coupé le souffle aux novilleros. La « psychose Mingo » était dans l’air comme l’angoisse étudiante avant un examen de mathématiques.
Hystérie pure, car les novillos n’ont mangé personne. Au contraire, ils ont mis la tête, ont fait preuve de fixité, et de mobilité, en répétant. Des poires au sirop pour des enfants qui ne voulaient pas de dessert.
Les Moreno de Silva auront été notre gourmandise avant le gavage des Martelilla, Pereda, Garcigrande y Parladé qui nous attendent pour ce début de San Isidro.
Ça n’a pas d’importance. Le dessert est déjà dans les estomacs d’un millier d’aficionados qui ont faim de toros. Bon appétit."
Photo de Manon.
