07 décembre 2008

Esplá, Arles, Madrid, El País...


Il y a des photographies, comme ça, qui ont des histoires qui vous échappent. J’imagine que pour les photographes professionnels c’est monnaie courante. Pour les amateurs comme nous, c’est évidemment plus rare. Mais oui, ça fait plaisir, évidemment. La vie publique de ce cliché a débuté par sa publication dans l’ouvrage « Toros, regards sur la tauromachie » à La Renaissance du Livre, une maison d’édition aujourd’hui disparue. Elle avait même peut-être commencé dans les colonnes de la revue Toros. Mais je ne crois pas. Il faudrait vérifier. Elle a ensuite poursuivi son chemin dans les propres mains du maestro Esplá à qui elle fut présentée par un aficionado qui souhaitait un autographe. On m’avait alors rapporté qu’Esplá, enchanté par ce portrait, en avait réclamé un tirage, pour lui. Un tirage que je me suis empressé de réaliser, une fois n’est pas coutume (ça c’est une private joke pour un montón de copains).
Je pensais que la vie publique de mon portrait d’Esplá n’irait pas beaucoup plus loin. C’était sans compter que le maestro Esplá doit vraiment l’aimer ce cliché. Et c’est Bastonito qui m’a raconté que la semaine dernière, pour sa conférence de presse madrilène, l’Alicantin a distribué un dossier qui comprenait une série de photographies retraçant sa carrière, parmi lesquelles mon portrait pris à Arles, je ne me souviens plus exactement quand.
Mon portrait arlésien, coincé entre un cliché de la corrida du siècle et quelques autres génialités. Je ne pensais pas qu’il l’aimait à ce point ce portrait ! Du coup, la vie publique de ma photo continue. Et Bastonito, encore lui, me l’a même dénichée sur le site d'El País.

>>> La galerie d'El País est par là... Du maestro Esplá, nous aurons évidemment l’occasion de reparler, vous vous en doutez...