26 juillet 2011

Mes biens chers frères et sœurs,


En ce quatrième dimanche d’avant la rouge et blanche Assomption, nous étions réunis, de-ci de-là, dans les cosos divers et variés qui peuplent nos taurines campagnes. Comme souvent, circulent la dernière idée à la mode, le dernier commérage ou la dernière outrance qui nous font jacasser comme des pies en rut, et je n’y échappe pas tant la chair est faible.
Ce dimanche était dédié à un édito en 2 volumes où Fœtus et Toros se partagent la vedette, édito qui nous invitait une fois de plus à une réflexion salutaire et ô combien rafraîchissante.
Or donc, en ce dimanche de l’Indignation d’avant l’Assomption, les yeux se tournaient vers les professionnels de la contestation : retraités de l’ANDA, activistes de CyR et autres militants patentés toujours utiles à exercer les besognes où le notable  taurin évite de se commettre.
En ce dimanche de marquises effarouchées... on vous interrogeait du regard... « Eh ! déconnez pas ! Vous allez dire quelque chose ?! »

Les instances de l’OCT (dont la FSTF et les Paul Ricard), celles de l’UVTF, les commissions taurines qui délivreront  les « pass » et les accréditations, les décideurs responsables et autres penseurs généreux vont, j'en suis certain s’accommoder de cette douloureuse situation. Un moment de honte toute bue est vite oublié... Et donc je leur dis  ex cathedra qu’il n’est pas utile de nous rappeler leurs bons sentiments alors même que leur  silence est une approbation de fait.  

Et maintenant, mes biens chers frères et sœurs, je vous invite à vous lever et nous allons prendre le cantique page 69 : « Se canto, que canto... »
Mario Tisné, chanoine.