Elle est chaque année assez attendue car confiée aux soins d'artistes plus ou moins reconnus. Elle a été présentée hier par la Casa de Misericordia de Pamplona qui, rappelons-le, a en charge la gestion et l'organisation des corridas sanfermineras. L'oeuvre est attribuée à Ignacio Cia Iribarren qui, pour les néophytes du coso pamplonais, a été à la tête de la Casa de Misericordia pendant une trentaine d'années. De là à penser qu'on n'est jamais aussi bien servi que par ses anciens amis... il y a une frontière que je ne franchirai pas... L'affiche est cette année fortement colorée et particulièrement lumineuse dans sa partie haute donnant l'impression qu'un gros soleil de juillet "mange" le toro qui charge. De là à y voir un hommage quasi posthume à l'actuelle plaza de toros de Pamplona pour qui certains ont le projet d'une couverture dès 2009... il y a un pas que je ne franchirai pas... mais la coïncidence est trop évidente pour ne pas l'évoquer. Oui, les partis politiques pamplonais (il semble y avoir un certain consensus à ce sujet) souhaitent couvrir "La Meca" afin de la rendre utile et rentable hors du seul temps de la San Fermín (concerts, spectacles...). J'ai du mal à imaginer l'immense bordel navarrais étouffé dans le sombre d'un toit de fer. J'ai du mal mais ça arrivera... Décidement cette époque écrase tout... même le souffle solaire d'une fête.
Et quand on pense qu'ils veulent installer les barracas des forains dans le quartier de la Rochapea, là même où se court tous les soirs cet extraordinaire instant de silence qu'est l'encierrillo...
"Buenas tardes tristeza"...
"Buenas tardes tristeza"...
A découvrir Le site non officiel de la Feria del Toro & un blog espagnol consacré aux Sanfermines et intitulé Diario de San Fermín.