Dans un article paru dans la revue Toros*, François Bruschet citait ces quelques mots écrits par Bartolomé Bennassar à la suite de la corrida du 28 mai 1998, à l'occasion de laquelle José Tomás marqua une fois encore les esprits par l'une de ses faenas qui comptèrent à Las Ventas :
"Ce n'était pas un rêve. Jadis ou naguère, au cours de cette vie, nous avons vu toréer de cette manière, non la seule sans doute mais celle qui porte en elle l'essence du toreo."
Demain, tous les regards seront tournés vers la Monumental de Barcelone (une fois n'est pas coutume) dans l'espoir sans doute un peu vain qu'au centre de son ruedo une partie du voile se lève sur le mystère José Tomás. Même si l'on peut regretter, sans s'en étonner, que des toros de Núñez del Cuvillo aient été retenus pour ce retour tant attendu, le rendez-vous est important.
Suerte Solysombra, à toi et à tous ceux qui communieront dans le culte du "tomasisme" retrouvé.
Photographie de Juan Pelegrín prise le 1er juin 2001 et tirée de la deuxième galerie de l'artiste présentée sur Camposyruedos.