Ainsi, six novillos de Valdellán inégalement présentés nous rassemblaient en cette douce soirée. On se souvenait de ce genre de terreurs depuis l'an passé, en ces mêmes lieux, qui, à force de caste vive et de fort potentiel physique, avaient dérangé les bipèdes tout l'après-midi. Malheureusement pour eux, encore une fois, ça transpirait le Santa Coloma de partout et sous ces solides carcasses il y avait le feu ! Chacun avec leur personnalité, mais tous « encastés » sévère.
On retiendra la grande noblesse du 3e, auquel le palco offrit trop gracieusement le tour ultime — à octroyer seulement aux empereurs victorieux. Dommage. Surtout lorsque l'on vit ce que donnait le 4e, énorme de présence et de colère, qui fit voler le cheval de Bonijol au bout d'une 4e piquante rencontre, avant de promettre l'enfer au courageux Imanol Sánchez. Malgré cela, celui-là n'eut droit à rien… Pour le coup, amis de Parentis, soyez sûrs que l'ennemi venait de l'intérieur, et, par conséquent, promettez-moi de botter le cul de celui que vous avez nommé président en ce jour.
On retiendra la grande noblesse du 3e, auquel le palco offrit trop gracieusement le tour ultime — à octroyer seulement aux empereurs victorieux. Dommage. Surtout lorsque l'on vit ce que donnait le 4e, énorme de présence et de colère, qui fit voler le cheval de Bonijol au bout d'une 4e piquante rencontre, avant de promettre l'enfer au courageux Imanol Sánchez. Malgré cela, celui-là n'eut droit à rien… Pour le coup, amis de Parentis, soyez sûrs que l'ennemi venait de l'intérieur, et, par conséquent, promettez-moi de botter le cul de celui que vous avez nommé président en ce jour.
Un grand novillo, donc, et trois ou quatre autres bons, solides et durs à cuire Santa Coloma de chez Valdellán. On notera l'encourageante témérité de Sánchez, peu enclin au geste joli, mais vrai combattant, un peu vert et souvent gauche, qui a pourtant le mérite de poser le blaire là où Teddy Riner hésiterait à mettre le pied. Du coup, faut reconnaître que ça vole et ça pétarade souvent à l'instant des épées, mais pourrait-on en vouloir au gazier de s'engager sur les morrillos comme un patron du FMI dans un bordel de Sierra Leone ? Il eut par ailleurs le grand talent de tout faire pour ne pas passer trop à côté de ce grand 4e. C'est notable.
Comme pour souligner qu'en ces terres qui sentent bon la résine on donne grand place à l'art de piquer les toros (en ce sens, nul doute que Parentis est une fête, une ôde à la bravoure), on prit également le temps de placer et de replacer les chevaux, d'« aguanter » patiemment la bête, qui pouvait tarder à s'élancer trois fois ou rien… et c'est très bien ainsi.
Une belle soirée de novillos de grande caste ouvrant les hostilités en Born et les refermant d'ailleurs aussitôt puisque l'on sait maintenant que les novillos du Raso de Portillo feront vraisemblablement de grands et beaux toros (qui en sera l'heureux acquéreur ?…), et puisque l'on eut, semble-t-il, à déplorer la pénible prestation des cousins de Flor de Jara.
Entre les six novillos de Valdellán, des résurgences du passé retenues par la pluie et le pétard majuscule du Bucaré dénaturé qu'on appelle désormais Flor de Jara, mon choix fut le bon. Avis…