Les Espagnols, qui entravent tout de même deux ou trois choses dans la chose taurine, ont renoncé depuis longtemps à ces journées brûlantes et interminables pour se consacrer sérieusement aux corridas dans la fraîcheur (parfois relative) de la fin d'après-midi, laissant ainsi à l'aficionado curieux le temps d'une alimentation équilibrée, mais aussi la possibilité d'un Vermouth à Chueca, d'une piscine municipale à Cenicientos ou de quelques vieilles pierres… En témoigne cet extrait du Voyage en Espagne de Théophile Gautier, publié en 1843, magnifique cadeau que me fit récemment Mario Tisné.