2 août 1914
"... J'ai embrassé mes camarades et le sergent tout à l'heure, au départ. Combien reviendront ? (...) Si je ne me battais pas, je souillerais à jamais toutes mes heures futures. Plus de joies pures, plus d'enthousiasme, plus d'exaltation pour le Beau. Car je rougirais d'avoir tremblé pour ma vie ! Pour oser regarder le soleil mourir sur la mer, il faut avoir osé soi-même regarder la mort en face (...) ce sera terrible car à tout ce que nous faisons nous prévoyons une chaude affaire. J'ai le coeur gros mais j'attends toujours confiant, nous prévoyons le coup prévu avant dimanche. Si tu n'avais pas de mes nouvelles après ce jour, c'est qu'il me sera arrivé quelque chose, d'ailleurs tu en seras avertie par un de mes camarades. Il ne faut pas se le dissimuler, nous sommes en danger et on peut prévoir la catastrophe ; sois toujours confiante malgré cela parce que tous n'y restent pas."
Maurice Maréchal (poilu de la Grande Guerre...)
Voilà, c'est ça la Peur : magnifique moteur de la Raison qui remet chacun à sa place honorable d'Homme. Ni plus, ni moins.
17 mai 2010
"No pasa nada, salgo con moral y yo lo que busco es una tauromaquia de profundidad y de querer torear bien y con ésto es imposible", para quien "ganaderías de éstas no debían ni de existir o por lo menos si existen que no exijan pegar un muletazo a un toro sino andar con ellos."
Paco Chaves (novillero de "mucha pena" et suffisant de surcroît)
Voilà, ça, c'est juste une paire de coups de pieds au cul qui s'est perdue, hier soir, du côté de Ventas.