C’est assez curieux comme sensation. Une journée à Madrid. Une simple journée, ni plus, ni moins*. Un décalage, une parenthèse, une sensation étrange et curieusement agréable.
Se réveiller à Nîmes, pas spécialement de bonne heure, prendre un avion, sans bagages, comme on prend un taxi, une heure de vol, et hop, Madrid. Un taxi, direction Cava Baja, pour des mollejitas de cordero et un flacon de chez Mauro. Ne rien faire de particulier, simplement profiter du temps qui passe, sereinement, avant de prendre la direction de Las Ventas, pour une copita, avant la course. On y retrouve les copains, Bastonito, Bernard, Manon, Benjamin, Joséphine, Pedro le pote de Manon, et tous les autres, Bego bien sûr et Pepe Carlos qui veille sur nous tous ; sans oublier la private joke pour Manuela, sur Las-ventas.com, avec la complicité de Manon. Et puis la course, en compagnie de Pablo.
Le truc c’est de ne pas se laisser emporter par l’aspect euphorique des choses. Donc, dans ma grande sagesse, j’ai évité la hierba. De toute façon je n’aime pas ça. Mais comment peut-on se laisser aller à boire ce truc, et même à s’enivrer avec ? Je connais un type d’ailleurs... pour lui aussi c’était une journée à Madrid, une journée à Madrid, ni plus, ni moins. Se réveiller à Paris, pas spécialement de bonne heure, prendre un avion comme on prend un taxi, une grosse heure de vol, et hop, Madrid. Et ce type... Non, ça n’est pas le moment... Une autre fois peut-être. Mais je savais le danger d’une telle entreprise.
Le délire fut donc extrêment sympathique, même si le temps nous était compté, presque irréel. Et puis c’est l’occasion de vous rappeler quelques liens, vous en donner de nouveaux sur lesquels nous reviendrons prochainement. C’était à Madrid, un quinze juin. A ce propos, ne manquez sous aucun prétexte ce papier de Ramón Muñoz dans El País: ¿Torero o gladiador?.
Et on clique sur les photos...
* Bon si, il y a la nuit aussi, mais ça ne compte pas la nuit étant donné que c’est fait pour dormir.