05 juin 2008

Merci l'ADAC !


Il n’aura échappé à personne que "tout augmente mon bon monsieur", que "tout se paie ma bonne dame" ! Le baril de brut a atteint, ces derniers jours, des niveaux jamais connus... L'immobilier ? Pff, ne m’en parlez pas ! Le prix des pâtes et des produits laitiers a flambé, du coup, le caddy de la ménagère de moins de 50 ans...

Bref, le pouvoir d’achat est en berne ; c’est la crise, quoi... Mais, la pleine croissance — ce hochet qu’on agite pour faire sourire les bambins — va revenir, quand elle aura retrouvé son chemin ; ils nous l’ont promise...

Une place de corrida, c’est déjà assez cher, alors quatre places de corrida, c’est quatre fois plus "assez cher"*. Vous rajoutez les frais de déplacement, de logement..., les deux cartes postales timbrées pour les mamies (oui, parce que moi j’ai toujours les deux !), et c’est encore plus "assez cher". À l’ADAC, ils savent tout ça... J’en veux pour preuve le contenu du paragraphe "Avantages de l’Abonnement" de leur plaquette :
- votre place est réservée d’une année sur l’autre — vous êtes prioritaire, logique — et
- vous avez la possibilité de régler en 3 fois — vous pouvez aimer les toros sans être "plein aux as", logique aussi...

* Que vous preniez un abono ou une place — au même endroit — pour chacune des quatre courses, vous vous acquitterez de la même somme. J’expliquerais cette absence de remise sur les tarifs — au passage, il est appréciable de ne pas voir apparaître l’euro de location, une mesquinerie — par la modeste capacité des arènes (un peu moins de 4 000 places contre 7 000 environ à Vic, 7 400 à Mont-de-Marsan, 8 000 à Dax, 10 400 à Bayonne, etc.)... Oui, seulement un peu moins de 4 000 pauvres petites places...

Image Détail d’un dessin de Patrick Rossignol, intitulé Croquis d’arène et tiré du programme de Céret de Toros 2003 © Association Des Aficionados Cérétans — ADAC