Un site espagnol a fait récemment état d’une réponse d’Enrique Ponce aux déclarations de José Tomás. Là aussi, la guéguerre continue. Le Valencien avance que la phrase « il faut se mettre dans le sitio où te prennent les toros » (hay que ponerse en el sitio donde cogen los toros) est une affirmation absurde et ignorante.
A la vérité j’ignore totalement si José Tomás, ou quelqu’un d’autre, a réellement prononcé cette phrase : « hay que ponerse en el sitio donde cogen los toros ». Je ne sais pas si cette idée de fouler un terrain par avance compromis a été énoncée comme un théorème du toreo, une règle de l’art de bien toréer.
Ce dont je suis certain, en revanche, c’est qu’avant son retour et la folie médiatico-intello qui l’a accompagné, nous disions de José Tomás : « il met son corps là où les autres mettent leur muleta ». Cette formule en revanche est une certitude ; c’était avant, et ce fut du vécu. Je ne sais pas pourquoi, mais ces échanges ont fait remonter à ma mémoire cette formule du maestro, Antoñete : « Si el riesgo y la cogida no tienen premio esto no es la Fiesta de los toros, sino un mercado persa. », soit plus ou moins : « Si le risque et la cogida n’ont pas de prix alors ceci n’est pas la Fiesta mais un marché persan. »
La photo qui illustre ce post, n’a pas de lien direct avec celui-ci. Quoiqu’en matière de cogida José Luis Bote a plus que son avis sur la question. Un lointain souvenir donc, cérétan, émouvant, et sous la pluie.