11 novembre 2007

Photographies (II)


Vous allez voir maintenant que sur le fond, la démarche photographique numérique est très similaire à celle, traditionnelle, de l’argentique. Que faisions nous à l’époque ? Putaing ! j’ai l’impression d’avoir quatre-vingts balais...
Donc, pour faire simple, nous faisions un tirage basique, histoire de voir. Nous nous rendions alors compte que le toro était trop sombre, l’habit de lumière trop clair, le visage du torero trop ceci ou trop cela... Et c’est à partir de ces constatations que nous commencions à travailler. Découper un cache pour exposer moins fort le toro, définir une durée d’exposition, rajouter un temps de pause sur l’habit de lumière. C’était du bricolage, de l’artisanat. On y allait doucement, on tâtonnait et peu à peu on obtenait le tirage souhaité. Voilà pour faire court, mais ça pouvait prendre des heures.
En photographie numérique c’est finalement la même chose. On ouvre l’image dans son logiciel, on corrige les niveaux, et si certaines zones sont trop sombres ou trop claires il existe différentes méthodes pour les foncer ou les éclaircir. C’est exactement comme pour une manipulation traditionnelle. Une des grosses améliorations apportée par le numérique est le réglage de la netteté. Il nous est possible de rendre une image bien plus nette que celle imprimée dans la carte mémoire.
Tenez, voici un exemple d’évolution photographique. Il s’agit d’un cliché de Juan Bautista pris en septembre dernier à la corrida goyesque arlésienne. Ce sera notre façon de rendre hommage au Camarguais pour sa sortie en triomphe madrilène...